20 juillet 2017

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©TC Media – Anne Blondin

L’équipe du FC Trois-Lacs U15 AAA d’Anne-Clara Couturier est venue passer quelques jours à Rouyn-Noranda pour mieux comprendre la réalité de la joueuse, qui a dû s’expatrier dans la région de Montréal afin d’avoir la chance de jouer dans un calibre supérieur à ce qui se trouve dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

Je n’ai jamais vu un groupe aussi uni que cette équipe -Jay-Sun Richard

«Anne-Clara a fait le choix de venir chez nous il y a deux ans, a mentionné son entraîneur Jay-Sun Richard. Je voulais faire une activité d’équipe afin de faire comprendre au reste de l’équipe tous les sacrifices qu’elle fait pour être avec nous. Elle est une joueuse appréciée dans l’équipe, mais peut-être que certaines n’avaient pas réalisé l’ampleur de la situation.»

Lorsque le projet de passer quelques jours à Rouyn-Noranda a été annoncé, toutes les filles ont accepté d’y prendre part. «On essaie d’être une famille, ont souligné plusieurs joueuses. Ça nous permet de se connaître en dehors du sport et de socialiser avec les autres.»

L’ensemble de l’équipe a été accueilli sur le terrain des parents d’Anne-Clara, où un camping a été aménagé pour l’occasion.

Dépaysement et rencontres

La proximité de la ville et de la nature est un des éléments qui a marqué les filles. «Vous êtes vraiment dans un environnement naturel et les activités sont différentes de celles qu’on peut faire à Montréal, ont-elles remarqué. Ça nous pousse à sortir de notre quotidien et de vivre de nouvelles expériences.»

«Tout le monde se connaît ici, ont-elles aussi observé. Les gens sont chaleureux et sympathiques. Ils se soucient de leur voisin, alors qu’en ville, on ne les connaît pas nécessairement. Les gens sont également plus relax.»

Activités

Pendant son court séjour, l’équipe a, entre autres, grimpé les collines Kékéko, visité la mine Canadian Malartic et rencontré Ian Clermont qui a discuté du Défi 117.

Les joueuses ont même pris part à un entraînement avec  une équipe féminine du Boréal. Elles ont ainsi pu socialiser et partager leur passion pour le soccer. L’équipe de la région montréalaise a été surprise de constater toute l’attention qu’a suscitée leur passage à Rouyn-Noranda.

«Chez nous, il y a tellement de programmes élites qu’on ne reçoit pas beaucoup d’attention, a indiqué Marie-Ève Hébert. Ici, les gens sont impressionnés par notre niveau de jeu et veulent en savoir plus sur nous. C’est très différent.»