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17 septembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Une année comme dépisteur pour Steven Mercier

Le Rouynorandien a vécu son premier repêchage

©La Frontière/Jean-François Vachon

Le Rouynorandien Steven Mercier a fait son retour au sein des Huskies en début d’année dernière. L’ancien hockeyeur a accepté un poste de dépisteur au sein de la meute.

«J’avais le goût de vivre l’expérience d’être dépisteur. J’en avais parlé à André Tourigny alors qu’il était à Halifax et il m’a dit qu’il allait me trouver un poste, mais à Rouyn-Noranda», a-t-il expliqué.

Il y a une adaptation à faire. C’est beau d’avoir joué la game, mais la regarder et de savoir quoi observer, c’est autre chose -Steven Mercier

Ainsi, il a contacté son ancien entraîneur-chef Gilles Bouchard. «Je l’ai appelé et il m’a mis en contact avec Raphaël Pouliot. C’est avec lui que j’ai fait les démarches. Je suis très content d’être dans l’organisation. J’ai passé de super moments à Rouyn-Noranda. J’ai toujours aimé ça et je viens d’ici en plus.»

Apprendre le métier

Cette saison, il a vu une soixantaine de parties, principalement du midget AAA. Il a aussi pu observer quelques matchs du midget espoir ainsi que de la Ligue de hockey préparatoire scolaire.

S’il poursuivait ses études en kinésiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), il a aussi passé beaucoup de temps à Québec. «Jean Marois m’a supervisé à Québec. Il était à tous les matchs que j’ai vus. Lui et Daniel Paradis m’ont beaucoup aidé à savoir quoi regarder au début», a confié Steven Mercier.

«Il y a une adaptation à faire. C’est beau d’avoir joué la game, mais la regarder et de savoir quoi observer, c’est autre chose», a-t-il ajouté.

C’est ainsi qu’il a appris à dépister. «Il faut porter attention aux détails. Tu vois moins le match dans son ensemble. Il faut regarder chaque joueur. Qu’est-ce qu’il fait de bien? Quelles sont les erreurs qu’il a commises? Il peut avoir un trois contre deux, mais tu ne le remarques pas parce que tu observais quelque chose ailleurs», a-t-il expliqué.

Étant à Trois-Rivières, il a eu l’occasion de voir souvent le premier joueur sélectionné par la meute, Alex Beaucage. «Je l’ai beaucoup vu jouer, comme les autres dépisteurs de l’équipe. Tout le monde a contribué, mais j’étais très heureux de ce choix. C’est une très bonne acquisition», a-t-il signalé.

Les études presque terminées

Steven Mercier a obtenu son baccalauréat au printemps dernier. Il amorcera cet automne un DESS à l’Université Laval. Durant son cheminement scolaire, il aura évolué durant deux saisons pour les Patriotes de l’UQTR.

«La troisième année, ce fut une décision assez difficile parce qu’ils me promettaient un rôle qui ressemblait à ma deuxième année. Comme c’est beaucoup de temps, soit quatre pratiques par semaine en plus du voyagement et des matchs, j’ai décidé de me concentrer sur ma carrière de kinésiologue/préparateur physique. J’ai fait plusieurs formations dans ce sens», a-t-il mentionné.

Cet été, à Rouyn-Noranda, il s’est impliqué au camp élite des Huskies comme entraîneur hors glace. Il a aussi aidé quelques jeunes hockeyeurs dans leur entraînement estival. «Je me suis parti un petit groupe de hockeyeurs. J’avais 13 jeunes avec lesquels j’ai travaillé. Je prends de l’expérience», a-t-il indiqué.

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