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Bruno-Carl Denis, une transaction payante
©TC Media/Jean-François Vachon
À ses derniers miles dans le circuit junior, Bruno-Carl Denis peut dire mission accomplie. À 20 ans, il aura fait mentir bien des gens en s’imposant comme un défenseur d’élite avec les Huskies.
Le numéro 7 de la meute a amassé plus de points cette saison que dans l’ensemble de sa carrière. Après 64 parties, il a inscrit 11 buts et 33 passes en plus de présenter un différentiel de +42.
À 20 ans, sa carrière junior approche de la fin. «Tu repenses à toutes les années. Ç’a passé tellement vite. Je me rappelle encore quand je suis arrivé dans le vestiaire à Shawinigan et que j’étais encore une recrue», a-t-il confié.
À la bonne place
Le 12 août 2015, alors que les Cataractes de Shawinigan n’ont pas vraiment de place pour lui, ils le transigent aux Huskies en retour d’un choix de 6e ronde. «Je pense vraiment que ç’a changé pas mal toute ma carrière. Ça fait de moi un joueur qui jouait plus ou moins les matchs à un régulier», a-t-il affirmé.
Le but est de finir le plus tard possible et de gagner le dernier match -Bruno-Carl Denis
L’entraîneur adjoint Jason Fortier a aussi joué un grand rôle dans sa progression comme joueur de hockey. «Il me manquait surtout de la confiance. Ce qui a fait la différence, c’est qu’à Rouyn-Noranda, j’ai compris que j’étais capable de jouer dans la LHJMQ», a-t-il ajouté.
La famille Huskies
Difficile d’oublier la conquête de la Coupe du Président remporté face à l’équipe de sa région pour le natif de St-Ubald, un petit village de la Mauricie. «De pouvoir célébrer avec la Coupe et d’avoir le souvenir d’avoir gagné avec un groupe de gars incroyable, c’est inoubliable», a-t-il admis.
Il se souviendra surtout de l’ambiance du vestiaire rouynorandien. «Je vais me souvenir surtout de l’esprit de famille dans l’équipe. Tous les joueurs, les entraîneurs que les propriétaires comme Jacques Blais sont gentils et font la différence. Ils nous intègrent et c’est ce qui fait de nous un Husky», a-t-il souligné.
Et la raison de cet esprit de famille est bien simple. «C’est peut-être le fait qu’on est dans une petite ville. Tout le monde est chaleureux et gentil. Même les partisans. On est tous unis.»
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