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12 janvier 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Changement majeur au sein de la structure de HAT

La structure centralisée à Rouyn-Noranda et Amos

©TC Media/Jean-François Vachon

Hockey Abitibi-Témiscamingue (HAT) a annoncé des changements majeurs à sa structure alors que les équipes AAA seront centralisées à Rouyn-Noranda et à Amos.

Ainsi, les équipes bantam AAA et midget espoir continueront d’être gérées par les Citadelles alors que le midget AAA, le bantam AAA-relève et le pee-wee AAA évolueront sous l’égide des Forestiers. «On voulait vraiment arrimer le développement des hockeyeurs en région entre les différentes équipes. Ce n’était pas nécessairement facile d’avoir des gens qui partagent les mêmes orientations», a indiqué le président Christian Labbé.

«Avec quatre pôles, on n’avait pas tous la même vision et la même synergie. Certaines organisations refusaient de prêter des joueurs pour préserver leurs fiches. C’est une première phase de changement», a-t-il ajouté.

Néanmoins, il estime que les organisations ont toutes fait un bon travail. «Cependant, avec quatre pôles et les demandes du circuit midget AAA qui demandent à ses entraîneurs de superviser les joueurs dès le pee-wee AAA, il était impensable de continuer comme ça. Il était aussi utopique en région d’avoir un seul pôle à court terme», a-t-il évoqué.

On voulait vraiment arrimer le développement des hockeyeurs en région entre les différentes équipes. Ce n’était pas nécessairement facile d’avoir des gens qui partagent les mêmes orientations -Christian Labbé

Les joueurs supervisés?

Et, pourtant, l’entraîneur des Forestiers d’Amos Alexandre Chénier n’a pas été vu souvent à Rouyn-Noranda pour superviser. «C’est vrai, a avoué Christian Labbé. Mais c’est parce qu’on est actuellement éclaté. Il a dû accompagner le pee-wee AAA et, avec le départ de Pierre Dufour, il a aussi dû prendre plus de responsabilités au niveau des opérations hockey. Il avait moins en moins de temps pour s’occuper de la partie hockey.»

Christian Labbé souligne aussi que les compétences de l’organisation des Citadelles a aussi facilité les choses. «Ils sont bien implantés et, avec Danny et Garry Parke, ils n’ont pas besoin d’être encadrés. C’était surtout une question de priorité», a-t-il fait valoir.

Val-d’Or sacrifié

Ainsi, la deuxième plus grande ville de la région n’aura plus aucune équipe de la structure. «C’est spécial, mais ce n’est pas dû aux personnes en place. De un, il y a une problématique de glace à Val-d’Or. De deux, c’est aussi une question de sport-études. Ce sont des concentrations hockey alors que Rouyn-Noranda et Amos possèdent déjà des sports-études. Si les choses devaient changer dans le futur, on aviserait», a expliqué le président de HAT.

Des déménagements?

Ce changement fera-t-il en sorte que les jeunes devront déménager dès le pee-wee AAA? «On a plusieurs scénarios sur la table. Les joueurs pourront opter pour une pension. Ils pourront aussi voyager. On permet aussi qu’ils s’entraînent avec une équipe d’un calibre supérieur. De plus, les intervenants de Val-d’Or et Malartic pourront continuer d’encadrer les jeunes dans leur milieu si nécessaire», a mentionné Christian Labbé.

Une plus grande place pour le scolaire

Hockey Abitibi-Témiscamingue travaille aussi, grâce à la collaboration des Citadelles et des Forestiers, à implanter un volet scolaire à sa structure en implantant des concentrations hockey dans les écoles. «On a intérêt à travailler plus ensemble pour favoriser la synergie entre les écoles et le hockey. De plus, en optant pour ça, ça permet aux jeunes de rester dans une organisation solide comme Hockey Québec. Il y a de belles choses qui s’en viennent», a soutenu le président de l’organisme régional.

Les Forestiers déçoivent

Christian Labbé reconnaît que la saison difficile des Forestiers d’Amos est très décevante. «On n’est pas heureux de cette situation. Cependant, on avait un contexte plutôt défavorable. On a regardé les problèmes et on apporte des solutions. Il s’agit d’une première phase», a-t-il signalé.

Il affirme s’inspirer de ce qui se fait au Saguenay-Lac-Saint-Jean. «On veut se coller à leur structure. Ils ont des gens qui sont payés à temps plein pour faire du hockey et superviser les jeunes», a-t-il mentionné.

Le président de HAT a aussi pointé le fait que la région évoluait dans le pee-wee AA et le bantam AA dans le passé. Questionné pourquoi la structure des Élites de Jonquière ou celle des Albatros du Collège-Notre-Dame tirait leur épingle du jeu, il est revenu sur le fait qu’avec quatre pôles de développement, il était difficile d’avoir la même vision.

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