Raymond Desjardins admis en tant qu’immortel de Karaté Canada

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Raymond Desjardins a été admis à titre posthume au Temple de la renommée de l’Association canadienne de karaté. Sur la photo : ses petits-fils Mile et Morgan, sa fille Kim et son épouse Pierrette Charrette.

KARATÉ - Plus de sept ans après son décès, l’impact de Raymond Desjardins continue de briller sur la scène nationale en karaté. L’Abitibien a officiellement été admis à titre posthume au Temple de la renommée de l’Association canadienne de karaté, samedi dernier.

Détenteur de sa ceinture noire en 1972, Desjardins a consacré sa vie à l’enseignement de la discipline à Val-d’Or, mais aussi dans de plus petites localités comme Malartic, Dubuisson et Louvicourt.

Sous sa tutelle, près de 170 de ses élèves ont obtenu une ceinture noire, en plus d’une quarantaine de changements de dan (maîtrise des connaissances). Certains de ses protégés ont pu rivaliser sur la scène internationale en Europe et en Amérique latine. Le professeur a lui-même atteint le niveau de hanshi (maître) en 2012.

Organisateur de son propre tournoi national de karaté pendant une trentaine d’années, l’intronisé a enseigné le sport à la Polyvalente Le Carrefour, peu après son ouverture, en 1972. Dans la même année, il a ouvert sa première école au Centre Budo, puis au Centre culturel de Val-d’Or.

«Il a transmis des valeurs morales telles que le respect de soi et des autres, la discipline personnelle et en société, la valorisation et l’estime de soi, l’entraide et l’amour de son prochain», peut-on lire sur le guide média de la cérémonie.

Raymond Desjardins a continué de vivre de sa passion jusqu’à ce que la maladie le force à laisser les rênes de son école à ses bras droits, en septembre 2016. Celui-ci s’est éteint le 3 janvier 2017, à l’âge de 80 ans. Il rejoindra une cohorte de 12 intronisés dans cette classe de 2024.

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