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17 juillet 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Richard St-Michel pourrait être accusé de vandalisme contre le Palais de justice

©TC Media - Thierry de Noncourt

Richard St-Michel, ce Rouynorandien qui s’est fait connaître pour une réclamation de 8 $ qui s’est muée en poursuite de 850 M $, pourrait faire face à des accusations criminelles de méfait, de menaces et de délit de fuite.

En octobre 2016, M. St-Michel s’était vu interdire par la Cour supérieure du Québec le droit d’introduire toute demande en justice sans avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite du juge en chef de la Cour concernée.

Malgré cette restriction, Richard St-Michel s’est présenté au Palais de justice de Rouyn-Noranda, le 12 juillet 2017, afin d’y déposer une requête réclamant que le maire de Rouyn-Noranda et les 12 conseillers municipaux de même que le ministre régional Luc Blanchette et le premier ministre Philippe Couillard soient relevés indéfiniment de leur poste d’élus. Cette demande, une page de plus dans sa croisade pour la gratuité du transport adapté, a évidemment été refusée sur-le-champ. Devant le mécontentement de M. St-Michel, la Sûreté du Québec avait dû être appelée sur les lieux pour l’expulser du bâtiment.

Tentative de vandalisme

Or, le 17 juillet, la police a été dépêchée sur le site du Palais de justice de Rouyn-Noranda à la suite d’un appel d’un témoin qui soutenait avoir vu et entendu Richard St-Michel proférer des menaces de vandaliser le bâtiment. Selon ce même témoin, il brandissait alors une cannette de peinture en aérosol.

«On nous a informés comme quoi un individu entendait dessiner des graffitis sur un des murs extérieurs, a relaté le sergent Jean Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec. Pendant que le policier discutait avec le témoin, le suspect leur a faussé compagnie et s’est enfui à bord de sa voiture. L’agent s’est lancé à ses trousses à bord de son autopatrouille jusqu’au poste de police de Rouyn-Noranda, où l’individu a été arrêté.»

M. St-Michel a été libéré après avoir signé aux policiers une promesse de comparaître à une date ultérieure. «Il pourrait faire face à des accusations de méfait, de menaces et de délit de fuite», a indiqué le sergent Tremblay.

Plaideur quérulent

En octobre 2016, Richard St-Michel s’était vu interdire par la Cour supérieure du Québec le droit d’introduire toute demande en justice sans avoir obtenu l’autorisation du juge en chef de la Cour concernée. Rendue par le juge Bernard Tremblay, cette décision avait fait suite à une requête déposée par la Ville de Rouyn-Noranda. Elle avait mis fin à une saga qui durait depuis près de quatre ans

Celle-ci avait pris racine lors de la séance du conseil municipal du 10 décembre 2012. M. St-Michel avait alors demandé aux élus de rendre le service de transport adapté disponible en tout temps. Par la suite, à raison de 16 interventions en 18 mois, il avait réclamé la gratuité du service. Essuyant refus sur refus, Richard St-Michel s’était ensuite adressé – en vain – aux tribunaux. D’abord pour le remboursement d’une somme de 8 $ déboursée pour le transport adaptée, cette requête s’était progressivement muée en recours de 850 M $ en dommages et intérêts au nom de tous les handicapés du Québec.

En désespoir de cause, la Ville de Rouyn-Noranda s’était à son tour adressée aux tribunaux, cette fois pour faire reconnaître M. St-Michel plaideur quérulent, c’est-à-dire une personne qui multiplie les recours de manière obsessive avec des arguments juridiques inventifs et incongrus. La Cour supérieure du Québec lui avait donné raison en octobre.

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