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31 mai 2017

Premier Ciel nous fait replonger dans L’heptade d’Harmonium

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Revivre un concert de L’heptade comme si vous y étiez, voici la mission que s’est donnée le groupe Premier Ciel, l’héritage d’Harmonium. Présent dans le cadre du Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue, le groupe a eu la chance de se produire devant Louis Valois et Monique Fauteux, membre de la formation lors de l’enregistrement de l’album mythique.

Un an après la sortie de L’heptade XL, une version remasterisée de l’original, la popularité de l’album est à son comble. Premier Ciel ne se veut pas un groupe hommage, mais bien une suite logique d’Harmonium. D’ailleurs, la fille de Louis Valois et Monique Fauteux fait partie de la formation.

«Je suis fière de notre fille, du groupe au grand complet, a confié Monique Fauteux. En même temps, ça m’énerve, il y a toujours une petite fébrilité, parce qu’on a y été, mais pas de cette façon-là, à notre manière à nous. Je vis un trac, un peu par nostalgie, mais aussi de sentir qu’on ouvre quelque-chose, qu’une histoire va se conter pendant deux heures.»

Le concert a fait plonger les spectateurs à l’époque où Harmonium était au sommet de sa gloire. «On n’a jamais vu un spectacle d’Harmonium, a fait remarquer Louis Valois, bassiste du groupe original. C’est le plus près qu’on va s’approcher de voir ce dont avait l’air un spectacle d’Harmonium.»

Harmonium et la région

Profitant de la présence des deux musiciens à Rouyn-Noranda, le Festival a organisé une sympathique rencontre avec le public en après-midi le 30 mai. Louis Valois gardait quelques souvenirs du passage de la tournée L’heptade au Forum de Rouyn (aujourd’hui aréna Jacques-Laperrière).

«Le souvenir que j’ai, c’est qu’il y avait un manque dans la sécurité, a raconté Louis Valois. Dans ces années-là, dans les arénas, c’était particulier. Le monde arrivait là à 2 h, s’assoyaient sur une caisse de bière était c’était le party. Ça prend de la sécurité ici et il n’y en avait ici, alors ils avaient engagé les motards pour faire la sécurité!»

Selon la petite histoire, confirmée par Louis Kirouac, qui y était, on avait posé des parachutes au plafond du Forum pour améliorer l’acoustique. «Je me souviens aussi d’être allé dans un aréna à Ville-Marie», a confié M. Valois.  Les souvenirs demeurent toutefois flous parce que, comme on dit, si vous vous souvenez des années 70, c’est que vous n’étiez pas là…

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