La retraite pour le directeur général de Macamic après 30 ans de services

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Après avoir servi la population de Macamic à titre de directeur général pendant les 30 dernières années, Denis Bédard prendra sa retraite au mois de juillet.

Sa carrière à la Ville de Macamic a débuté en 1978 alors qu’il était étudiant. Avant de devenir directeur général, il a œuvré à titre de directeur des loisirs. C’est d’ailleurs à ce poste qu’il a accompli un de projets qui lui ont le plus tenu à cœur.

«Quand j’ai commencé aux loisirs, il n’y avait aucun parc dans la municipalité, a affirmé Denis Bédard. J’ai donc déposé des projets, trouvé le financement auprès du gouvernement et ils ont tous été acceptés.»

Macamic compte aujourd’hui plusieurs parcs, dont un à l’entrée de la ville, qui est établi sur un ancien site de résidus qui appartenait à Tembec. «Il y avait 17 pieds de bran de scie, tout le monde me disait qu’il serait impossible de faire pousser quoi que ce soit, mais j’ai fait des recherches et on a été en mesure de planter des arbres, le résultat parle par lui-même aujourd’hui», a lancé M. Bédard.

L’aréna et l’eau

«Je suis également fier de ce qu’on a accompli avec l’aréna, a affirmé Denis Bédard. On est partis d’un complexe sportif complètement désuet pour faire ce qu’on a aujourd’hui. Ce sont des travaux qui ont coûté près de 1,5 M $, dont une grande partie provient de subventions gouvernementales.»

Outre l’aréna, un des premiers mandats que Denis Bédard a reçus lorsqu’il est entré comme directeur général en 1988 était de régler le dossier du traitement des eaux. «On a obtenu près de 7 M $ en subventions afin de commencer la construction de l’usine de traitement en 1992», a-t-il raconté.

Avant cette date, les eaux usées se déversaient directement dans la rivière et le lac. La municipalité a également investi des centaines de milliers de dollars dans l’usine de filtration d’eau.

Fortin-Les-Berges

Un des plus gros projets de développement résidentiel de l’histoire récente de Macamic a certainement été le Chemin Fortin-Les-Berges. «C’est un projet qu’on a réalisé contre vents et marées parce que la population nous a critiqués énormément, on nous disait qu’on allait se taper le nez sur un mur et que ça n’avait pas de bon sens d’investir autant, mais on voit aujourd’hui que ce projet nous a permis de rajeunir notre population et d’augmenter notre richesse foncière, les gens qui nous critiquaient ne disent plus grand-chose aujourd’hui», a raconté Denis Bédard.

Chaque matin, un autobus scolaire bien rempli débarque les élèves du développement Fortin-Les-Berges à l’école Tremblay. «Il n’y a même pas un autobus complet dans tout le reste de la ville», a lancé M. Bédard.

Le succès du quartier est tel que la Ville commence même à considérer le développement d’un nouveau quartier sur le bord du lac.

La bibliothèque municipale a également été un projet dont M. Bédard est fier. «On avait également des gens qui s’opposaient à ce projet, mais comme le développement Fortin-Les-Berges, on ne les entend plus aujourd’hui», a affirmé M. Bédard.

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