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13 juillet 2017

Une collection d’antiquités à découvrir

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Depuis plusieurs années, l’église de Rapide-Danseur offre une exposition dans son sous-sol. Avec les vacances qui approchent, pensez à ajouter cette destination à votre itinéraire.

«On présente ici l’exposition Miljours, a indiqué Ève Bouchard, une des deux guides de l’exposition. Ce sont des objets que M. Miljours a collectionnés tout au long de sa vie et, maintenant qu’il est décédé, c’est sa famille qui nous prête les antiquités.»

Originaire des Laurentides, Édouard Miljours était inspecteur de colonisation dans les années 30. «Pendant toute sa vie il ramassait des objets, lorsqu’il a pris sa retraite il a ouvert un petit musée à Rouyn-Noranda», a souligné Mme Bouchard. La collection Miljours est aujourd’hui répartie dans différents endroits de la région, mais une bonne partie se trouve dans le sous-sol de l’église de Rapide-Danseur. 

Colonisation

Les objets en question racontent l’histoire de la colonisation de l’Abitibi-Témiscamingue. «On a organisé les meubles par thèmes afin de représenter des scènes qu’on aurait retrouvées dans le temps de la colonisation», a expliqué Mme Bouchard.

Outre les meubles anciens, de nombreuses photos ornent les murs du sous-sol. «Ce sont des montages qui ont été faits lors du 75e anniversaire de la municipalité en 2011», a remarqué la guide.

De nombreux artisans offrent également des produits faits à la main. Les visiteurs peuvent d’ailleurs en acheter sur place.

«On offre également une visite guidée de l’église et du terrain qui l’entoure», a indiqué Ève Bouchard. Depuis 1985, le site de l’église a été désigné site historique.  

Des touristes de partout

Le matin de notre visite, un groupe de touristes venus d’Allemagne venait de quitter. «On a souvent des visiteurs qui viennent d’autres pays, on a déjà eu des Français, des Américains et des gens de la Colombie-Britannique», a indiqué Ève Bouchard.

Une chose est sûre, l’endroit est souvent achalandé. «On a toujours du nouveau monde qui vient chaque année», a-t-elle affirmé.

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