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Retour12 juillet 2017
Une 10e année pour les dérailleurs
©Photo gracieuseté – Les dérailleurs
La coopérative jeunesse de service (CJS) «Les Dérailleurs» est de retour à La Sarre pour une dixième année consécutive.
Ce dixième anniversaire arrive en même temps que le 100e de La Sarre. Les activités du 100e avaient lieu avant le début officiel de la saison des Dérailleurs. Les jeunes coopérants ont donc dû s’adapter rapidement à leurs nouvelles tâches. «On avait une entente avec le comité organisateur, pour les jeunes c’était vraiment un gros contrat», a expliqué Mélissa Larouche, agente de développement en entrepreneuriat, bénévolat et volontariat pour le Carrefour jeunesse emploi d’Abitibi-Ouest.
L’équipe de 11 jeunes s’occupe du conteneur situé au Participarc de La Sarre. Ils y louent différents équipements, offrent de maquiller les enfants et vendent des rafraîchissements et de la nourriture.
Baptême par le feu
«Ça ne faisait pas longtemps qu’ils avaient été embauchés lorsque les activités du 100e ont débuté, ils ont donc reçu leurs formations très rapidement. D’habitude on étale les formations, mais là on a dû faire ça avant le début des célébrations», a indiqué Mélissa Larouche.
Les jeunes reçoivent des formations sur le service à la clientèle, sur le fonctionnement d’une CJS, mais également des formations sur la santé et sécurité puisqu’ils sont laissés à eux même pendant la saison estivale.
Deux des membres de l’équipe ont déjà participé aux Dérailleurs par le passé. «C’est l’fun de les avoir avec nous, ça apporte de l’expérience et des points de vue différents», a souligné Mme Larouche.
Contrats
Outre les services mentionnés plus haut, les Dérailleurs offrent également de nombreux services aux citoyens de La Sarre.
L’argent ramassé pendant l’été est réparti à travers l’équipe une fois la saison terminée. Les jeunes reçoivent une part égale pour leurs heures travaillées au Participarc. Quant aux contrats, le salaire de chaque membre peut varier selon la quantité de travail qu’ils ont investis. «C’est eux qui décident s’ils veulent faire des contrats», a indiqué Mélissa Larouche.
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