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22 juin 2017

Notre-Dame-de-Grâce reçoit une œuvre de Frank Polson

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

L’école Notre-Dame-de-Grâce de Rouyn-Noranda est l’école gagnante du concours «Je veux te connaître, avec mon école je découvre la culture anicinabe», organisé par Tourisme Abitibi-Témiscamingue (TAT) via la démarche CULTURAT.

Ce concours est une démarche entamée par TAT à la suite des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, qui suggérait d’enseigner l’histoire des Premiers peuples aux jeunes.

«On a créé un bottin d’ateliers pour les écoles avec des intervenants anicinabes qui étaient les meilleurs pour parler de leur propre culture», a raconté Caroline Lemire, consultante en développement de l’offre pour les Premières nations chez TAT.

Le concours a découlé de cette démarche. «Il y a eu 70 projets dans les écoles de la région, a affirmé Mme Lemire. Chacun des projets était inscrit dans le site de CULTURAT, on a donc pu créer un répertoire d’activités et d’outils pour les écoles.»

À NDG

Pigée au hasard parmi les 70 projets, Notre-Dame-de-Grâce a ainsi remporté un totem créé par l’artiste visuel Frank Polson, de Long Point First Nation (Winneway). Dans une cérémonie traditionnelle, les élèves ont accueilli le totem, qui sera installé dans l’enceinte de l’école au cours des prochains mois.

«On a commencé par faire des peintures avec Andréane Boulanger, à la manière de Frank Polson, avec les maternelles et le premier cycle», a témoigné Nathalie Cossette, directrice de NDG, en énumérant les projets en lien avec la culture anicinabe qui ont eu lieu à l’école au cours de la dernière année.

Les élèves de deuxième cycle ont pour leur part fait de l’archéologie avec Archéo-08, tandis que le troisième cycle a fait de la danse traditionnelle avec leur danseur Jeffrey Papatie. «Chaque classe était mandatée pour aller parler de ce qu’elle avait reçu dans les autres classes, donc tout le monde a appris sur les trois sujets», a ajouté Mme Cossette. Un chant, une vidéo et une exposition de peinture ont également été réalisés.

©© TC Media - Marie-Hélène Paquin

Le totem, une oeuvre de Frank Polson, sera installé dans l'enceinte de l'école au cours des prochains mois.

Fierté et ouverture

Le projet a eu l’effet escompté, soit une plus grande ouverture d’esprit chez les élèves et un sentiment de fierté, tant pour les jeunes que les Algonquins qui ont pu partager leur culture. «Quand ils voient leurs œuvres accrochées sur les murs, ils sont très fiers», a dit Mme Cossette en parlant de ses élèves.

«Si on réussit à sensibiliser une génération de l’Abitibi-Témiscamingue, ça grandit sans préjugés et c’est un gros plus, a ajouté Caroline Lemire. C’est en connaissant l’autre qu’on grandit sans préjugés et qu’on la trouve belle cette culture-là.»

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