La CAQ découvre la région et ses mines

©TC Media - Thierry de Noncourt

Le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre de la Coalition avenir Québec (CAQ), était en tournée régionale pour en apprendre davantage sur les réalités régionales et les mines en particulier.

M. Lefebvre, qui a été élu le 5 décembre dernier, est porte-parole en matière de développement économique régional, ressources naturelles et des régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec pour la CAQ.

D’entrée de jeu, il a reconnu qu’il n’avait jamais visité l’Abitibi avant aujourd’hui. Il était ici pour apprendre sur ses enjeux et sur les enjeux miniers. Il a aussi reconnu que la CAQ ne s’était pas concentrée sur ces enjeux dans l’élaboration de la plateforme du parti aux dernières élections, mais que ces choses allaient changer.

«Nous étions un jeune parti avec une petite équipe. Ils se sont concentrés sur certaines régions, où les chances étaient les plus grandes. Maintenant, on vise le pouvoir en 2018, on veut être au gouvernement et naturellement, pour ça, il faut être partout au Québec», a expliqué le député.

À la découverte de mines

M. Lefebvre a fait la tournée des mines durant son séjour et il a pu se faire une opinion de la nature et des besoins de l’industrie. «J’ai été agréablement surpris de voir leurs priorités. À La Ronde ou à Canadian Malartic par exemple, en premier c’est la santé et la sécurité des employés. Il faudra se pencher sur les redevances, j’en ai discuté avec le maire de Rouyn-Noranda. Le gouvernement doit comprendre que s’il y a ces richesses , c’est grâce aux régions. Une mine, c’est la seule entreprise qui a une durée de vie limitée et déterminée. Il faut prévoir et mettre les sommes d’argent nécessaires pour la suite, d’où l’importance des redevances», a-t-il dit. Il soutient qu’il faut travailler à la diversification de l’économie régionale.

Gérer le Québec comme une entreprise

Le député, qui est aussi un entrepreneur, croit que le Québec doit être géré comme une entreprise pour le bien de ses propriétaires, les citoyens Québécois. «Ce dont l’on a besoin en haut, c’est un gestionnaire et M. Legault est un gestionnaire. Présentement, c’est un docteur qui gère cette grande entreprise, dont nous sommes tous propriétaires.»

M. Lefebvre estime que la protection de l’environnement est importante. «C’est primordial, on ne peut pas faire du développement économique au détriment de l’environnement.»

Baie-James 2

Éric Lefebvre rappelle que l’un des projets de son parti est une Baie-James 2, soit la version CAQ du Plan-Nord. «Si on veut des retombées économiques, il faut investir les sommes d’argent nécessaires», a-t-il dit lorsque questionné sur la route de la Baie-James.

Logement

Le député qui en était à son premier passage en région n’était pas conscient de la crise du logement et des besoins en logements sociaux, mais il s’est montré sensible à la situation. «On pourrait trouver des solutions. Il y a des investisseurs qui cherchent où investir.» Il a avancé comme piste de solution que le gouvernement pourrait conclure des ententes pour qu’ils viennent construire trois immeubles par exemple, dont deux seraient pour les travailleurs et un pour le logement social.

La grande séduction pour l’immigration

Éric Lefebvre, de la CAQ croit qu’il faut aider les immigrants à s’installer et à s’intégrer dans les régions. «Il faut les charmer, appliquer la grande séduction. On va les amener passer un week-end ici, leur faire visiter la région, les entrepreneurs, les entreprises, les élus. On l’a fait chez nous à Victoriaville», a confié le député d’Arthabaska.

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