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22 mars 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

Le PQ en tournée dans la région

Les péquistes s’intéressent à l’habitation

Méganne Perry-Mélançon

©Gracieuseté

Lors de sa tournée, la porte-parole nationale du PQ, Méganne Perry Mélançon, a eu l’occasion de visiter le Château Marie-Ève en compagnie du président de la Piaule, Stéphane Grenier.

La porte-parole nationale du Parti québécois, Méganne Perry Mélançon, était de passage en Abitibi-Témiscamingue jeudi et vendredi, pour sonder les cœurs et les reins des intervenants en matière de logement.

L’ex-députée de Gaspé à l’Assemblée nationale s’intéresse à la situation de l’habitation dans les régions dites « éloignées ».  « Il y a des réalités que l’on doit prendre en compte quand on veut établir un plan de logement et d’habitation qui est national, mais qui doit correspondre à la réalité terrain », dit Mme Perry-Mélançon. 

Méganne Perry Mélançon a entrepris son périple à Rouyn-Noranda, où elle a rencontré notamment des promoteurs en construction et la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.  Elle a pu avoir un portrait concret de leur situation, des frustrations qu’ils vivent et des obstacles qu’ils doivent surmonter.  « Parfois, il n’y a pas de terrains disponibles, et quand ce n’est pas cela, ce sont d’autres freins, indique la porte-parole péquiste.  Nous, ce qu’on propose, ce serait de travailler avec des bâtiments existants, convertir des bâtiments en logements, inciter les municipalités à faire du logement social.»  

Manque de leadership 

Mme Perry Mélançon reproche au gouvernement actuel son manque de leadership dans le dossier de l’habitation.  « Ce que j’entends un peu partout, c’est que tout le monde travaille en silo, indique la porte-parole péquiste.  Les différents ministères, les fonctionnaires qui appliquent les programmes, on leur donne une façon de travailler qui n’est pas la bonne dans les circonstances.  Et ça crée beaucoup de frustrations. »  

Accompagnée du président régional du PQ, Jean-François Vachon, Mme Perry Mélançon s’est également rendue jeudi à Pikogan, où elle a rencontré la cheffe, Chantal Kistabish.  Là aussi, des frustrations, mais pas pour les mêmes raisons.  « À Pikogan, c’est le fédéral qui gère les propriétés sur le territoire, explique-t-elle.  Il n’y en a pas beaucoup qui s’ajoutent, alors que la communauté est en croissance démographique.  Il n’y a pas suffisamment de propriétés, et dans les programmes, il ne s’ajoute qu’une ou deux maisons par année, ce qui est insuffisant.  Il faut voir comment on peut donner à la communauté les moyens de prendre cela en charge. »  

Faire renaître Accès-logis 

Parmi les solutions que propose le PQ à la crise du logement, il y a le programme Accès-logis, qui permettrait de construire plus de logements sociaux.  « Il y a plein de facteurs qui contribuent à la crise du logement, croit Mme Perry Mélançon.  Il faut que l’on donne un coup de barre sur le logement social.  Accès-logis nous permettait de faire cela.  Nous, ce qu’on veut, c’est d’augmenter à 5000 unités en logement social par année.  On veut aussi accélérer les mises en chantier et aider les jeunes familles à acheter une première maison. "

Le PQ aura plusieurs propositions à émettre de l’avant en matière de logement lors de son prochain conseil national.  « On ne peut pas tout révéler, mais vous avez déjà une petite idée de ce sur quoi on va travailler lors de ce conseil. » 

Le vent en poupe 

Le navire péquiste a présentement le vent en poupe.  Paul St-Pierre Plamondon est vu comme le chef qui ferait le meilleur premier ministre, et certains sondeurs prévoient déjà un gouvernement péquiste majoritaire en 2026.  Malgré tout, la porte-parole nationale demeure prudente.  « Cela ne doit pas changer notre façon de travailler présentement, prévient-elle.  Cela fait partie des raisons pour lesquelles on est bien perçus par les Québécois.  On cherche à être cohérents, constants, bref, l’inverse du gouvernement actuel, qui dit une chose en campagne électorale et qui fait le contraire une fois rendu au pouvoir. » 

Méganne Perry Mélançon constate, depuis le début de sa tournée, que l’idée de l’indépendance du Québec fait son chemin chez les jeunes.  « On voit qu’en Abitibi-Témiscamingue, l’indépendance parle aux jeunes, et on est très contents de voir cela.  C’est cette relève qui va nous porter, je pense, encore plus haut. »  Pour ce qui est des sondages, la porte-parole péquiste les regarde avec prudence.  « Nous, ce qu’on regarde dans les sondages, c’est si, sur le terrain, ça se transforme en appuis concrets.  On voit aussi que les gens lèvent la main pour nous donner un coup de main.  Ce n’est pas qu’une question de sondages, on a d’autres indicateurs qui nous disent que l’indépendance est en croissance, avec un chef qui s’assume dans ses convictions. »  

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