Daniel Marcotte candidat aux élections municipales

L’ancien dg du Cégep se présentera comme conseiller du district de l’Université

©TC Media - Patrick Rodrigue

Daniel Marcotte, l’ancien directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, fera le saut en politique municipale lors de l’élection de novembre 2017.

À la retraite depuis le 31 mars 2013, M. Marcotte a annoncé le 12 juillet sa décision de briguer le poste de conseiller du district de l’Université.

«On sent déjà à Rouyn-Noranda une effervescence très intéressante avec plusieurs projets de longue haleine qui viennent d’aboutir ou qui sont sur le point de l’être. Ça revalorise beaucoup le travail des élus municipaux. On sait qu’il y aura aussi des développements majeurs au cours des prochaines années, avec le projet minier de Falco et le complexe multisport, qui demeure toujours dans l’air. Mais pour qu’ils se rendent à terme, ça va prendre un support constant, et ce, tant des promoteurs que des intervenants du monde municipal», a-t-il exposé.

Gestion en éducation, en économie et en santé

Dans ce contexte, Daniel Marcotte considère que son expérience comme gestionnaire en éducation, mais aussi dans le développement économique et dans le secteur de la santé, pourra être mise à profit pour ses concitoyens.

En effet, après avoir amorcé sa carrière au collège régional en 1984 comme enseignant en Techniques administratives, M. Marcotte a ensuite occupé un poste de conseiller régional en développement industriel au ministre de l’Industrie et du Commerce. Il est ensuite revenu à ses anciennes amours, d’abord comme directeur des ressources matérielles, puis comme directeur des ressources humaines pour terminer par le poste de directeur général. Au moment de sa retraite, en 2013, il était aussi président du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux de Rouyn-Noranda.

Sortir des frontières

Outre son travail pour faire progresser les différents dossiers municipaux, Daniel Marcotte considère que Rouyn-Noranda peut et doit sortir de ses frontières et voir plus grand.

«Nous n’exploitons pas assez notre rôle de point central d’une vaste région minière qui compte plus de 300 000 habitants, a-t-il fait valoir. On doit voir plus loin que les limites de la municipalité. Nous pouvons jouer un rôle majeur non seulement pour l’Abitibi-Témiscamingue, mais aussi pour le Nord-Est ontarien. Nous vivons dans le même contexte géographique et économique et, dans bien des cas, nous partageons aussi la même langue. Il y a donc des maillages économiques et sociaux très intéressants à envisager.»

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