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02 mai 2017

La Sarre est en très bonne santé financière

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

La Ville de La Sarre a présenté son état financier pour l’année 2016. Selon le comptable Daniel Hamel, les finances de la Ville sont en très bonne santé.

Pendant près d’une heure, l’auditeur indépendant de la firme Deloitte a présenté les conclusions de son rapport annuel. «On parle d’un surplus accumulé de 30 M$ avec un budget annuel de près de 13 M$, a expliqué le comptable. En fait, la dette de la Ville est plus basse que son budget annuel, donc on ne parle pas d’un endettement élevé.»

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Le comptable de la firme Deloitte Daniel Hamel et venu présenté les résultats de l'audit des finances de la Ville.

Cet excédent de 30 M$ inclut les investissements nets possédés par la Ville dans ses immobilisations.

Il explique que la dette de la Ville a légèrement augmenté cette année, à cause d’investissements importants qui ont été faits dans les infrastructures municipales. «On a dû faire des dépenses qui n’étaient pas vraiment prévues, comme la dalle de béton et le toit du restaurant de l’aréna», a souligné le maire Normand Houde.

Plus d’investissements qu’en 2015

En 2016, la Ville de La Sarre a investi une somme de 3 290 195 $, une augmentation considérable par rapport à l’année précédente, où elle avait investi 1 267 000 $.

Des investissements d’un peu plus de 260 000 $ ont été faits au niveau de l’administration. Ce montant inclut la réparation du toit de l’hôtel de ville et l’achat de logiciels.

On compte également dans les investissements l’achat de véhicules comme le nouveau camion de pompier, une rétrocaveuse, un chargeur sur roues et des camionnettes.

Les plus gros investissements ont été faits en loisir et culture. La dalle de béton de l’Aréna Nicol Auto à elle seule a coûté plus de 1,5 M $ et le toit du restaurant aura coûté environ 350 000 $.

«Si on résume les activités de fonctionnement, on parle d’un excédent de 627 000 $ et au niveau de l’investissement c’est un déficit de 623 000 $ qui sont des dépenses en attente de financement, donc globalement, on peut dire que la Ville avait équilibré son budget», a expliqué Daniel Hamel.

Situation financière de la Ville

Les revenus de la Ville pour 2016 se sont établis à 11 456 000 $. Les charges s’élèvent quant à elles à 12 383 000 $.

Le revenu principal de la Ville vient des taxes foncières, qui représentent une somme de 8 532 000 $ pour 2016, soit une augmentation de plus de 200 000 $ par rapport à l’année précédente. «Cette augmentation provient essentiellement du nouveau rôle qui a été utilisé par la Ville cette année», a souligné Daniel Hamel.

Au niveau des impositions de droit, les revenus de 2016 s’élèvent à 330 286 $ par rapport à 140 000 $ l’année précédente. «Un des facteurs qui explique cette augmentation importante vient des revenus liés à la vente du centre d’achat qui a généré 153 000 $ en droits de mutation ainsi que d’autres transactions sur le territoire de la Ville», a expliqué le comptable.

La Ville se dit tout aussi inquiète et frustrée de l’état du pont que les citoyens. «Ça nous crée plusieurs problèmes, a souligné le maire. On est obligé de prendre des contrats en parallèle avec Dupuy pour le déneigement, le transport scolaire, le service incendie et la collecte des ordures.»

À l’heure actuelle, les camions lourds ne peuvent pas traverser le pont couvert. Le MTQ devrait remédier à cette situation sous peu.

Projet refusé

L’ancien bureau de poste de la Rue Principale est toujours à vendre. Un promoteur aura fait une offre nécessitant un changement de zonage afin d’y établir un commerce de vente et de réparation de petits véhicules tels que les VTTs, motocross, motoneige.

Le comité d’urbanisme a recommandé de ne pas accepter le projet, étant donné sa localisation à proximité de plusieurs institutions. «Il n’est pas souhaitable d’autoriser ce type de commerce à cet emplacement, car les activités reliées engendreront inévitablement du bruit à un moment ou à un autre», a affirmé le directeur de l’urbanisme, David Poirier.

La recommandation du comité a été soutenue par les conseillers, qui ont pris la décision de refuser la demande de modification de zonage.

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