Globex évalue la relance de Francoeur en mine à ciel ouvert

©Entreprises minières Globex

Plusieurs travaux de décapage du sol auront lieu dans les environs de la mine Francoeur, alors que les Entreprises minières Globex tenteront de déterminer si l’ancien gisement souterrain peut devenir une petite mine à ciel ouvert.

En janvier 2017, la société de Rouyn-Noranda avait notamment annoncé une teneur en or de 1,19 gramme par tonne de minerai sur une épaisseur de 40,19 mètres à la suite d’un premier forage après avoir acquis la propriété de Mines Richmont, en août 2016. Globex avait alors mentionné que cette carotte pouvait, selon toute vraisemblance, être enchâssée dans une enveloppe aurifère à faible teneur de plus grande dimension.

Depuis, la société a obtenu des permis pour creuser trois tranchées de 100 mètres de long sur la propriété Francoeur/Arntfield. Les travaux de décapage devaient débuter un peu après la mi-juillet. Ils permettront d’exposer la roche jusqu’à 70 mètres du trou de forage. Globex procédera alors à des échantillonnages de minerai. Ceux-ci seront testés pour la présence de métaux précieux.

«Nous espérons que ce programme de tranchées confirmera l’étendue de la minéralisation aurifère interceptée en janvier et qu’il permettra de l’accroître. Cela viendrait renforcer notre hypothèse comme quoi Francoeur pourrait être exploitée de nouveau, mais cette fois à ciel ouvert sous la forme d’un gisement à fort tonnage et faible teneur», a indiqué la société, par voie de communiqué.

À ce jour, tous les travaux d’exploration effectués sur la propriété avaient toujours ciblé des modèles souterrains misant sur une concentration de minerai à teneurs élevées en or.

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