Économique
Retour19 juin 2017
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Vocation: chasseur de mines
Exploration Azimut découvre ses gisements par ordinateur
©TC Media - Patrick Rodrigue
Si la très grande majorité des sociétés juniors d’exploration utilisent des échantillons pour fixer leurs cibles, Exploration Azimut a plutôt opté pour une matière première très différente: les données informatiques.
Basée à Longueuil, la petite société a vu le jour en 1986. C’est cependant à partir de 2003, lorsque le géologue Jean-Marc Lulin en a pris la barre à titre de PDG, qu’elle a connu son véritable essor. Uniquement cette année-là, Azimut a réalisé la première modélisation du potentiel aurifère d’une vaste étendue couvrant 172 000 km2 en Jamésie, laquelle a généré de nombreuses cibles d’exploration.
Un gisement de mégadonnées
«Notre première "mine", c’est l’immense base de données entretenue par le gouvernement. Depuis 2003, nous concentrons nos activités sur le traitement de mégadonnées pour générer des cibles. De cette manière, nous réduisons les risques techniques rattachés aux méthodes plus traditionnelles. Ensuite, nous développons les projets en partenariat. Cela nous permet de réduire nos risques financiers», a expliqué M. Lulin.
En 14 ans, Azimut a ainsi conclu 30 ententes avec 17 sociétés, parmi lesquelles figurent Goldcorp, Iamgold, Hecla, Rio Tinto et Soquem. «Nous avons été embauchés comme chasseurs de projets, a illustré Jean-Marc Lulin. C’est avantageux: pour chaque dollar que nous dépensons, nos partenaires en investissent cinq.»
Lisez l'entrevue complète dans l'édition du 16 juin 2017 du journal La Frontière.
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