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04 mai 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Le PG de l'UPA veut une bonification d'Agri-Québec pour les producteurs d'ici

Marcel Groleau

©TC Media - Thierry de Noncourt

Marcel Groleau, président général de l’Union de producteurs agricoles souhaite une bonification de l’ordre de 3% au programme Agri-Québec pour les agriculteurs de la région.

Face aux nombreux écueils qui se dressent devant les agriculteurs, comme la renégociation de l’ALÉNA ou l’arrivée de fromage européen, M. Groleau, croit qu’il faut soutenir les agriculteurs pour assurer la pérennité de ce pôle économique régional.

« On a perdu plus de fermes en région qu’ailleurs au Québec. Une ferme qui disparaît, c’est difficile à ramener », a-t-il déploré.

Il croit que la mise en place d’un projet pilote en région pourrait porter fruit. Selon la définition gouvernementale « le programme Agri-Québec permet aux entreprises participantes de déposer annuellement un montant dans un compte à leur nom et de recevoir, en contrepartie, une contribution équivalente du gouvernement du Québec ».

Le PG était en visite en Abitibi-Témiscamingue, le 4 mai où il a rencontré les représentants locaux en plus d’une cinquantaine d’agriculteurs.

« Les producteurs ont la volonté de développer leur région », a compris M. Groleau.

Accaparement des terres

L’Abitibi-Témiscamingue est l’une des dernières réserves de terres arables en Amérique du Nord et l’accaparement agricole menace les pratiques agricoles traditionnelles. M. Groleau croit que l’on devrait limiter les superficies autorisées lors de transactions. « L’accaparement agricole, quand c’est fait dans un esprit de spéculation, ce n’est pas bon, que ça vienne d’un agriculteur ou d’un fonds d’investissement. On a proposé de limiter à 100 hectares la superficie que pourrait acquérir un individu ou une entreprise par année. » Cette mesure rétablirait un marché local des terres agricoles, puisqu’un agriculteur n’aurait pas intérêt à se déplacer pour 100 hectares d’une région à l’autre.

Sommet alimentaire novembre 2017

Marcel Groleau considère tout de même que les agriculteurs québécois peuvent tirer leur épingle du jeu. Le Sommet sur l’alimentation se tiendra en novembre 2017 et il espère pouvoir y faire valoir les points de vue de L’UPA. « D’ici dix ans, si l’on se donnait les moyens, on pourrait augmenter de 30% la production agricole au Québec. On pourrait faire passer les revenus agricoles de 8G$ à 10 ou 11G$ », a-t-il expliqué.

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