25 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Glencore Canada Fonderie Horne

Jusqu’alors, ces interruptions de la production qui permettent la réalisation de projets d’amélioration continue et de travaux d’entretien avaient lieu à tous les 12 mois environ. Or, à la fin de 2015, il a été convenu de faire passer ce délai à 18 mois. C’est ce qui explique l’importance des travaux qui sont planifiés cette fois-ci.

«Depuis le 23 mai, près de 1500 entrepreneurs, majoritairement de la région, se sont ajoutés à nos quelque 500 employés. Ils travailleront jusqu’au 6 juin, date où nous avons prévu relancer les opérations», a précisé Stéphanie Lemieux, coordonnatrice aux communications et relations avec la communauté à la Fonderie Horne.

30 M $ en investissements

Les travaux prévus lors de l’arrêt général 2017 sont importants. Ils toucheront aussi bien le réacteur de la fonderie que le convertisseur Noranda, un équipement névralgique unique en son genre à travers le monde, et l’usine d’acide sulfurique. «Les différents projets prévus nécessiteront des investissements de 30 M $», a mentionné Mme Lemieux.

D’importantes réfections

Parmi les projets planifiés figure la réfection des fondations de la roue de coulée CW-5, l’unique structure qui permet de couler le cuivre sous forme d’anodes. Le béton de ces fondations s’est dégradé avec le temps, ce qui pourrait compromettre la fiabilité de la roue. Les travaux en prolongeront la durée de vie pour plusieurs années.

Le moteur d’un des broyeurs de scories sera aussi reconditionné. Il s’agit d’une machine essentielle à l’opération du concentrateur, qui traite quotidiennement 2200 tonnes de scories provenant du réacteur et du convertisseur Noranda. Chaque arrêt imprévu du concentrateur engendre des pertes d’environ 3000 $ par heure.

Un test réalisé en novembre 2016 a démontré que l’accumulation de poussières risquait de perturber le fonctionnement de ce moteur. Les travaux réalisés lors de l’arrêt général permettront de nettoyer l’équipement et d’identifier la provenance des poussières afin de remédier au problème.

Du côté de l’usine d’acide sulfurique, on poursuivra la remise à neuf des précipitateurs qui servent à nettoyer les gaz d’une partie de leurs impuretés. Huit des dix équipements ont déjà fait l’objet de travaux. La remise à neuf des deux autres devrait être complétée d’ici 2019.

Grève de la construction

Questionnée sur l’impact que pourrait avoir sur les travaux planifiés lors de l’arrêt général la grève qui a été déclenchée le 24 mai dans le domaine de la construction, Stéphanie Lemieux a déclaré que la Fonderie Horne n’émettrait aucun commentaire.