02 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Goldcorp mine Éléonore

Le 1^er mai à Montréal, dans le cadre du 119^e congrès annuel de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole, la mine jamésienne de Goldcorp a remporté le Trophée John T. Ryan dans la catégorie Nationale – Mines métalliques.

Ce trophée vient marquer au fer rouge l’engagement quotidien de nos employés envers la sécurité -Guy Belleau

Cet hommage est remis à la mine qui a cumulé, au cours de la dernière année, le plus faible taux d’accidents enregistrables. En ce qui concerne Éléonore, ses quelque 1200 travailleurs ont enregistré, pour 2 522 938 heures travaillées en 2016, un taux de blessure à déclaration obligatoire de 0,15. Il s’agit de la meilleure performance de tout le pays.

«Nous sommes extrêmement contents de cet honneur, a commenté Guy Belleau, directeur général de la mine, quelques jours avant la remise du prix. La sécurité n’est pas seulement un élément parmi d’autres de notre travail, c’est notre principale valeur.»

Trois en trois

La mine Éléonore avait déjà remporté, pour les années 2014 et 2015, le Trophée John T. Ryan dans la catégorie Régionale est du Canada – Mines métalliques. C’est toutefois la première fois qu’elle se démarque sur le plan national. M. Belleau en a d’ailleurs profité pour souligner les efforts de tous les employés de Goldcorp et des nombreux sous-traitants qui s’affairent à Éléonore.

«Ce trophée démontre que nos efforts se traduisent par des résultats tangibles. Il vient marquer au fer rouge l’engagement quotidien de nos employés envers la sécurité. Chaque travailleur regarde le dos de son collègue pour s’assurer qu’il retourne en santé auprès de sa famille. On invite nos gens à se dire: "Laisserais-tu un des membres de ta famille travailler à cet endroit?". Si la réponse est négative, on arrête tout de suite les travaux et on apporte des correctifs», a-t-il signalé.

16 000 travailleurs réfléchissent en même temps

Parmi les gestes concrets que pose Goldcorp pour favoriser une culture de la sécurité figure une journée durant laquelle tous les employés, partout dans le monde, interrompent leurs activités pour réfléchir sur le sujet.

«Imaginez que d’un seul coup, 16 000 travailleurs cessent leurs opérations pour assister à des conférences sur la sécurité et réfléchir entre eux sur l’amélioration continue. Certaines compagnies peuvent voir ça comme une perte de temps et d’argent. Nous, nous voyons cela comme un investissement. Parce que oui, la sécurité et la productivité peuvent aller de pair. C’est même devenu un incontournable», a fait valoir Guy Belleau.

Redoubler d’efforts

Ce dernier demeure par contre conscient que le Trophée John T. Ryan n’est pas une fin en soi, mais plutôt un incitatif à redoubler d’efforts.

«Plus on progresse, plus c’est difficile de s’améliorer. Mais il faut continuer. À l’heure actuelle, nous misons sur l’innovation pour éloigner le plus possible les opérateurs des endroits à risque, que ce soit le recours à des télécommandes ou encore à des machines entièrement automatisés. Nous examinons même la possibilité d’opérer des équipements à de très grandes distances, par exemple à partir de nos bureaux de Rouyn-Noranda», a mentionné M. Belleau.