16 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Groupe CNW/Groupe Birks

Diamants Stornoway, propriétaire de la mine jamésienne, en a fait l’annonce le 16 mai. «Cette étape phare arrive à peu près en même temps que la mise en vente en sol québécois de nos premiers diamants polis», a mentionné le PDG de la société minière, Matt Manson.

La construction de la mine Renard a débuté le 10 juillet 2014. L’atteinte du stade de la production commerciale a été déclarée le 1^er janvier 2017. À présent, Stornoway estime être en mesure de produit 1,8 million de carats de diamants par an pendant les 10 premières années de vie de la mine.

Résultats au-delà des objectifs

Ces nouvelles surviennent au moment où Stornoway a déclaré d’excellents résultats pour son premier trimestre complet de production commerciale à la mine Renard.

Au 31 mars, la société minière de Longueuil avait ainsi récupéré 385 151 carats de diamants à partir de 419 233 tonnes de minerai. Elle prévoyait au départ en obtenir 369 307 carats à partir de 406 000 tonnes de minerai. Il s’agit donc d’augmentations respectives de 4 % et 3 % par rapport aux objectifs.

La vente de 459 126 carats de diamants s’est quant à elle traduite par des revenus de 48,5 M $.

Les opérations effectuées conjointement dans les fosses Renard 2-3 et Renard 65 ont permis à Stornoway d’extraire 1 245 021 tonnes de matériel, parmi lesquelles 625 576 tonnes de minerai. Le développement souterrain a pour sa part atteint 1459 mètres de galeries, par rapport à un plan qui en prévoyait 1295 mètres.

Accident de travail

Le premier trimestre de 2017 a par ailleurs été le théâtre d’un accident de travail avec perte de temps du côté des employés contractuels. Par contre, le personnel de Stornoway affiche toujours un bilan sans tache.

Au 31 mars, 451 personnes travaillaient pour la société, dont 395 sur le site de la mine Renard. Du nombre, 14 % étaient des Cris, principalement de la communauté de Mistissini, 25 % provenaient de Chibougamau et de Chapais et le reste d’autres régions, parmi lesquelles l’Abitibi-Témiscamingue.