04 avril 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Gracieuseté - New York Times

L’article du New York Times, rédigé par le journaliste affecté aux dossiers canadiens, Norimitsu Onishi, a été publié dans l’édition du 30 mars 2024.

L’article, intitulé «African Newcomers Revive A Remote Corner Of Quebec», parle précisément de l’arrivée des immigrants originaires d’Afrique de l’Ouest en Abitibi-Témiscamingue et de leur intégration sur le marché du travail.

L’article donne par ailleurs l’exemple de quelques travailleurs et personnes d’affaires qui se sont taillé une place dans leur nouvelle société tout en comblant un déficit de main-d’œuvre, dossier qui affecte l’Abitibi-Témiscamingue depuis plusieurs années.

Un exemple évoqué par le journaliste est l’achat du restaurant Chez Morasse de Rouyn-Noranda par un couple originaire du Bénin, Carlos Sodji et Sylviane Senou, qui sont devenus les nouveaux propriétaires en août 2022.

« C’est sûr que nous avons été étonnés lorsque le journaliste nous a rejoints pour un article. Toutefois, il s’agit d’une très belle fenêtre pour Rouyn-Noranda comme terre d’accueil pour les nouveaux arrivants. En même temps, le CLD de Rouyn-Noranda est un joueur parmi tant d’autres qui a participé à ce succès régional. On parle ici du ministère de l’Immigration du Québec via les Journées Québec, les firmes de recrutement privées et les entreprises régionales elles-mêmes, qui ont fait de gros efforts pour attirer cette main-d’œuvre ici », a expliqué le coordonnateur main-d'œuvre et immigration pour le CLDRN, Corentin Bajard.

« Le journaliste à l’origine de l’article connaissait déjà beaucoup le territoire africain. Ce qui a attiré son attention a été la croissance assez soudaine des nouveaux venus dans notre région », ajoute Corentin Bajard.

L’article, paru dans l’édition du 30 mars 2024, parle également de la camaraderie entre les immigrants venant du même pays, l’isolement et l’apport économique positif de ces nouveaux arrivants, en y intégrant des commentaires d’entrepreneurs qui ont pu profiter pleinement de cette nouvelle vague d’immigrants africains en Abitibi-Témiscamingue.