09 avril 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Granada Gold Mine

En mars, la société avait annoncé qu’elle étudiait deux scénarios pour le traitement du minerai de son projet. Elle a finalement décidé de construire à Granada une usine de pré-concentration du minerai. Pouvant traiter jusqu’à 12 000 tonnes par jour, celle-ci enrichira le minerai, lequel sera ensuite expédié à une usine de traitement à proprement parler. D’une capacité de 1200 tonnes par jour, cette dernière sera localisée en Ontario. Deux sites sont présentement évalués par Granada Gold Mine, soit Gowganda et Temagami, respectivement situées au nord-est et au sud de New Liskeard.

La société s’est associée avec la branche nord-américaine de la multinationale DRA Global afin, notamment, d’établir le financement du projet. Le rapport, attendu d’ici la fin du printemps, sera suivi d’une mise à jour de l’étude de préfaisabilité du projet Granada tenant compte de ce nouveau scénario. Jusqu’alors, Granada Gold Mine planifiait plutôt faire usiner son minerai à forfait par une autre société minière de l’Abitibi.

En parallèle, la société produira sous peu un nouvel estimé des ressources minérales de la zone LONG Bars, laquelle inclura les données du secteur Granada Deep, à haute teneur en or. Rappelons que pour la première phase de son projet, Granada Gold Mine envisage de produire 73 585 onces d’or sur un horizon de trois ans à partir de 569 000 tonnes de minerai, à un ratio qui produira 9 848 614 tonnes de roche.