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24 mars 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

La région se tient debout avec ses agriculteurs

Les cinq MRC, ainsi que les Chambres de commerce et d’industrie de l’Abitibi-Témiscamingue se sont levées debout pour soutenir les agriculteurs.

Le front commun demande la mise en place de mesures de soutien pour le monde agricole. Il faut que des mesures soient prises rapidement pour maintenir la présence et la vitalité de cet important pôle économique.

Le potentiel de développement agricole régional est immense, et nous ne sommes pas les seuls à le voir. -Sylvain Vachon

Récemment, l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue a révélé que tous les indicateurs économiques en lien avec l’agriculture étaient à la baisse en région.

Pourtant, il s’agit d’un secteur économique avec un très grand potentiel de croissance selon ÉcoResources Consultants. «La capacité de croissance du secteur agricole québécois serait de 30% sur la période 2016-2025, ce qui veut dire 21 000 nouveaux emplois, 1,6G$ en PIB, ainsi que 250M$ en recettes fiscales», a dit Michel Therrien, représentant des Chambres de commerce0.

Le monde agricole génère beaucoup de retombées économiques.

Diminution du nombre de fermes

Le nombre d’exploitations agricoles serait tombé sous le seuil psychologique des 600 fermes en région.

«Nous sommes particulièrement préoccupés par la diminution du nombre de fermes, qui est quatre fois plus rapide qu’ailleurs au Québec. Cette décroissance plus marquée s’explique par le fait qu’en plus des risques habituels auxquels fait face l’agriculture, il faut ajouter des particularités régionales comme notre situation nordique, l’éloignement des marchés et un potentiel de diversification des cultures plus limité. Cependant, le potentiel de développement agricole régional est immense, et nous ne sommes pas les seuls à le voir», a expliqué Sylvain Vachon, président régional de l’UPA.

Investissements payants

M. Therrien a expliqué que les investissements en agriculture créaient plus d’emplois que dans les autres domaines.

«Un investissement de 100M$ peut générer jusqu’à 1042 emplois en agriculture, pour le même montant en construction, on générera 846 emplois en finance ce sera 592 emplois générés», a-t-il dit.

Élus à la rescousse

 «Nous appuyons l’UPA parce que ça va exactement dans le sens de notre vison de développement. Nous travaillons très fort pour maintenir la vitalité des quartiers ruraux. Les producteurs et productrices agricoles contribuent à la vitalité sociale et économique de leur MRC en s’impliquant directement dans leur collectivité, en effectuant des investissements, en payant leurs taxes ici, en plus de vivre avec leur famille sur le territoire», a confié Mario Provencher, représentant de la Table des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue.

Selon lui, l’agriculture doit être perçue et traitée comme les autres industries et on doit accorder une attention particulière à ses besoins spécifiques.

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