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16 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Richmont envisage la relance du projet Wasamac

Richmont_forage_Wasamac_2012

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Sur la glace depuis décembre 2012, le projet Wasamac de Mines Richmont pourrait sortir de son hibernation.

Localisée à mi-chemin entre les quartiers Évain et Arntfield de Rouyn-Noranda, cette propriété de 6 km2 traversée par le rang des Cavaliers avait été acquise par Richmont en 1992. Il avait cependant fallu attendre en le début de 2012 avant que la société minière de Rouyn-Noranda n’en envisage la mise en production.

À cette époque, Richmont avait évalué son potentiel à 556 385 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi qu’à 2 130 532 onces d’or en ressources présumées. Advenant une mise en production, elle calculait que l’exploitation de Wasamac aurait donné du travail à plus de 360 personnes pendant une durée de vie estimée à 14 ans.

Les mauvaises conditions du marché ont cependant joué en défaveur du projet. Le 29 novembre 2012, Richmont en a annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre.

Nouveau contexte

Depuis, l’Abitibi-Témiscamingue vit dans un nouveau contexte économique. «Le prix de l’or a monté, ce qui améliore le rendement potentiel sur l’investissement. Le projet est donc plus attrayant», a mentionné Christian Bourcier, vice-président aux opérations chez Mines Richmont.

De nouvelles technologies sont également disponibles afin de réduire les coûts ainsi que les impacts sur les voisins. «À l’origine, on prévoyait construire un chevalement. À présent, nous pourrions recourir à un convoyeur vertical tout aussi efficace ou encore à des camions électriques, plus silencieux», a précisé M. Bourcier.

Quant au minerai, plutôt que de construire une usine sur place, Richmont examine la possibilité de le faire traiter à forfait ailleurs dans les environs de Rouyn-Noranda.

«Tout cela fait partie de l’évaluation économique préliminaire que nous sommes en train de mettre à jour sur Wasamac et qui devrait être complétée au cours de l’année. Celle-ci inclura les études d’ingénierie révisées ainsi que les informations actuelles sur les marchés», a fait savoir Christian Bourcier.

Une autre ancienne mine à relancer

Comme c’est le cas pour bien des projets miniers en Abitibi-Témiscamingue, Wasamac est une ancienne mine. De 1965 à 1971, la Wasamac Mines Limited y a produit 278 895 onces d’or et 4810 onces d’argent à partir d’un peu moins de 1,9 million de tonnes de minerai. Les galeries s’enfonçaient jusqu’à 410 mètres de profondeur. Richmont en a fait l’acquisition en 1992.

Des inquiétudes et de la résignation

L’intention manifestée au début de 2012 par Richmont de relancer l’ancienne mine Wasamac avait suscité des inquiétudes chez plusieurs résidents du lac Hélène, voisin du projet. Le 7 mars, une trentaine de personnes avaient ainsi mis sur pied un comité de citoyens pour faire connaître leurs préoccupations.

À la fin du mois, après une rencontre d’information organisée par Richmont, les quelque 200 personnes qui y avaient assisté avaient exprimé une certaine résignation: on ne pouvait empêcher la mine de s’installer, mais on ne voulait pas qu’elle s’implante n’importe comment.

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