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22 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Corporation aurifère Monarques poursuit son expansion en Abitibi

©La Frontière - Archives/Patrick Rodrigue

Poursuivant son expansion en Abitibi, Corporation aurifère Monarques a ajouté deux gîtes minéralisés à son portefeuille. Au cours des prochains mois, elle en évaluera le potentiel de mise en production. Celui-ci pourrait s’avérer bénéfique pour la relance des activités de l’ancienne usine Beacon.

Le 21 décembre, la société minière montréalaise, qui opère notamment la mine Beaufor de Val-Senneville et l’usine Camflo à Malartic, a conclu une entente avec Agnico Eagle pour acquérir les propriétés McKenzie Break et Swanson, en échange de 4,6 M $. L’accord prévoit également qu’Agnico Eagle conservera une redevance sur le revenu net de fonderie de 1,5 % pour chacune des propriétés.

«Il s’agit d’une excellente transaction, car elle pourrait nous permettre d’augmenter de manière significative les ressources minérales qui seraient traitées à notre usine Beacon, a fait valoir le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste, par voie de communiqué. Ces deux gîtes ont fait l’objet de plusieurs travaux, ils disposent de rampes d’accès et présentent l’avantage d’être situés à faible profondeur.»

Potentiel de plus de 150 000 onces d’or

Localisé à une dizaine de kilomètres au sud de la petite municipalité de Belcourt, le gîte McKenzie Break possède des infrastructures de surface et souterraines ainsi qu’une rampe plongeant jusqu’à 80 mètres de profondeur.

En 1991, Placer Dome avait estimé un potentiel de 173 500 onces d’or pour ce gîte. En 1994, à la suite de travaux de forage supplémentaires dans les secteurs à forte teneur identifiés par Placer Dome, Western Quebec Mines avait publié une nouvelle estimation des ressources. Celles-ci atteignaient désormais 56 300 onces d’or indiquées et 4200 onces d’or présumées.

Quant à Swanson, ce gîte situé à une douzaine de kilomètres au nord-est de Barraute est doté d’un bail minier et d’une rampe de 80 mètres de profondeur. En 1985, Lac Minerals y avait effectué une évaluation de ressources qui avait fait état de 91 200 onces d’or présumées. La société avait aussi évoqué la possibilité d’extraire un peu moins d’or, mais à moindre coût grâce à une exploitation à ciel ouvert.

Dans tous les cas, il n’existe aucun rapport technique officiel pour soutenir les estimations minérales des deux propriétés. Monarques devra donc réaliser des travaux de forage afin de les rendre conformes aux normes actuelles. «Ces calculs historiques fournissent toutefois une indication quant au potentiel des deux propriétés», a fait observer M. Lacoste.

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