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23 octobre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La scolarité, un trésor de plus en plus convoité dans les mines

©Roy Hill

Oubliez le cliché du jeune qui, à 16 ans, décide de lâcher ses études pour aller travailler dans les mines. Même en contexte de rareté de la main-d’œuvre, le niveau de scolarité minimal pour accéder à un poste dans l’industrie minière est de plus en plus élevé.

Il s’agit d’un des constats faits par la délégation de l’Institut national des mines du Québec lors de sa mission exploratoire sur la formation minière en Australie. Du 12 au 20 octobre, le PDG de l’Institut, Robert Marquis, les administrateurs Josée Méthot et Sylvain Blais ainsi que la chargée de projet Valérie Bellehumeur ont ainsi rencontré une douzaine d’organisations australiennes œuvrant dans les mines et en éducation.

S’inspirer des meilleurs

Outre l’établissement de liens entre l’Institut et ces organisations, la mission visait aussi à observer et documenter les différentes manières dont les sociétés australiennes intègrent l’automatisation des opérations dans leurs installations ainsi que les changements qui en découlent sur le plan de l’organisation du travail et de l’offre de formation.

«Pour les opérations de surface, l’Australie l’un des pays les plus avancés en matière d’automatisation des processus et des équipements. Nous pensons qu’il y a lieu de s’en inspirer et d’adapter leurs bons coups à l’exploitation souterraine», avait fait valoir Mme Méthot, quelques jours avant le départ de la délégation.

Formation, attitude et comportement

Lors de la mission exploratoire, les délégués ont notamment pour constater que l’industrie et les établissements d’enseignement australiens collaborent étroitement pour que l’offre de programmes cadre le plus possible avec les besoins des mines.

De plus, comme les technologies évoluent rapidement, les travailleurs doivent pouvoir faire preuve d’une capacité d’apprentissage tout au long de leur vie. À partir des observations de ses délégués, l’Institut proposera un cadre de référence des compétences techniques et interpersonnelles qu’il juge essentielles au travail minier.

Enfin, comme les sciences, les mathématiques, la technologie et l’ingénierie occupent une place sans cesse croissante dans le travail minier, des stratégies pour attirer plus de jeunes dans ces domaines devront être déployées.

«La mission a aussi fait ressortir l’importance considérable accordée à l’attitude et au comportement des employés au travail, à leur capacité à travailler en équipe et à maintenir des communications interpersonnelles de qualité», a souligné M. Marquis, par voie de communiqué.

Avis au ministre en mars 2018

Un compte-rendu préliminaire des observations faites par l’Institut seront présentées le 20 novembre à Québec, lors d’un colloque sur les compétences numériques en contexte minier présenté dans le cadre de l’événement Québec Mines. L’Institut publiera ensuite un rapport de mission détaillé en janvier, puis déposera un avis au ministre de l’Éducation en mars 2018.

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