Politique municipale au féminin

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

En cette Journée Internationale des droits des femmes, les 3 mairesses de l’Abitibi-Témiscamingue unissent leurs voix pour exprimer aux femmes d’avoir confiance en elles et de croire en leurs rêves.

En Abitibi-Témiscamingue, ce sont trois pionnières qui dirigent les villes de Rouyn-Noranda, Senneterre et Val-d’Or. Chacune à leur manière, elles tracent le chemin pour des femmes avec, tout comme elles, de grandes aspirations et de grands rêves.

C’est en 2017 que Diane Dallaire est élue à titre de première femme mairesse à Rouyn-Noranda. En 2021, Céline Brindamour, à Val-d’Or, et Nathalie-Ann Pelchat, à Senneterre, ont emboîté le pas à leur tour, afin d’occuper les sièges de mairesse pour leur ville respective.

Les trois femmes s’entendent pour dire qu’elles voient leur élection comme un gage de confiance de la part des citoyens, mais également comme une grande fierté personnelle. Aucune d’entre elles n’a mené de campagne centrée sur son sexe. Elles ont plutôt mené des campagnes basées sur leurs compétences à occuper ce poste.

« Nous les femmes, moi la première, on hésite souvent à se lancer, on a souvent besoin d’avoir des modèles qui l’ont fait avant nous pour voir que c’est possible. Parfois, moi j’envie les hommes pour leur personnalité téméraire et parce qu’ils vont se lancer plus rapidement. Je suis fière d’avoir été élue à titre de première mairesse à Rouyn-Noranda, car ça peut montrer à d’autres femmes que c’est possible », mentionne Diane Dallaire en se remémorant les sentiments de reconnaissance, d’humilité, de fierté et d’émotions qu’elle avait ressenties lors des élections municipales de 2017.

Des pionnières

Bien que l’on voie de plus en plus de femmes s’impliquer en politique municipale, ces trois dames demeurent des pionnières pour leur municipalité respective, alors qu’elles portent le chapeau de première femme mairesse à occuper ce siège.

« C’est une grande fierté d’être mairesse de la ville, mais surtout la première mairesse. Je souhaite de tout cœur que les gens voient que c’est accessible à tous. Les femmes qu’on se le disent on amène vraiment une vision différente des choses. On amène vraiment notre couleur dans les différentes organisations au sein desquelles on s’implique. Je pense qu’en 2024 c’est le moment qu’on apporte notre contribution à un autre niveau en politique. Je pense qu’on a notre place et il ne faut pas hésiter à la prendre », précise Nathalie-Ann Pelchat, mairesse de Senneterre.

Les trois femmes sont également accompagnées de conseillères municipales féminines qui apportent une touche d’audace, de créativité et de sensibilité aux décisions prises dans chacune des villes.

« J’ai la chance d’être accompagnée de 3 conseillères au conseil municipal de Val-d’Or. Il y a une facilité de se comprendre entre nous. À la Ville de Val-d’Or, nous avons également plusieurs femmes qui occupent des postes de hautes instances à l’hôtel de ville et je trouvais ça important de le souligner. Je trouve qu’il y a une belle synergie entre nous toutes. En cette Journée internationale des droits des femmes, je pense que c’est important de mentionner que ces femmes-là, dans l’ombre, qui font tourner la Ville de Val-d’Or et j’en suis très fière », ajoute Céline Brindamour avec émotions.

Rappelons également que la force féminine témiscabitibienne dépasse les frontières du territoire, alors que la première femme élue mairesse de la Ville de Montréal est une femme fièrement de chez nous. En effet, en 2017, c’est Valérie Plante, originaire de Rouyn-Noranda, qui a succédé au maire Denis Coderre, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste.

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