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22 septembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Val-d’Or pourrait se doter d’un meilleur détective pour repérer les tumeurs

TEP Scan projeté VD

©Brudersohn

L’Hôpital de Val-d’Or pourrait éventuellement se doter d’un nouveau scanneur plus efficace pour la détection des tumeurs cancéreuses. Il s’agit d’un projet évalué à environ 6 M $.

Lors de la séance du 21 septembre, le conseil d’administration du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) a voté une motion pour appuyer le dépôt, auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), d’une demande pour obtenir un appareil de tomographie par émission de positrons (TEP-scan).

Scan nettement plus précis

Semblable à un scanneur conventionnel, le TEP-scan donne cependant des images beaucoup plus précises, et ce, en trois dimensions. Son recours peut donc éviter certains traitements ou chirurgies qui n’auraient pas été nécessaires avec une imagerie plus précise.

«Pour donner un comparatif, le scan conventionnel est un polaroïd en noir et blanc. Il donne une image assez générale d’une masse plutôt ronde de 2 cm de diamètre. On voit donc qu’il y a une tumeur potentielle, mais sans pouvoir déterminer exactement si elle est entièrement maligne ou pas. Le TEP-scan donne une image très précise en couleurs. Plus la couleur est vive, plus la tumeur est active. Ainsi, au lieu d’un cercle noir assez vague, on aura un point rouge de 0,5 cm entouré d’un cercle vert de 0,5 cm et de filaments bleus qui s’étirent sur 1 cm», a illustré la Dre Annie Léger, directrice des services professionnels au CISSSAT.

Un service sous-utilisé

Malgré son efficacité, le TEP-scan est très peu utilisé par la population de l’Abitibi-Témiscamingue, a signalé le Dr Jean Hébert, spécialiste en médecine nucléaire à l’Hôpital de Val-d’Or. Les grandes distances à couvrir – les examens sont présentement offerts à Montréal ou à Gatineau – ainsi que les longs délais pour le suivi clinique seraient en cause.

«L’an dernier, la part occupée par notre région a totalisé 397 examens. C’est 25 % de ce qu’on devrait consommer. Nous avons pourtant calculé qu’avec une population de 170 000 personnes, en comptant Lebel-sur-Quévillon, Matagami et les communautés cries, nous serions en mesure d’offrir 1250 examens par an. C’est un volume comparable à des régions qui vivent des réalités similaires à la nôtre», a mentionné le Dr Hébert.

Projet de 6 M $

Les coûts du projet de TEP-scan à Val-d’Or ont été calculés à 6 M $. «Outre les coûts de l’appareil, on parle d’environ 3,5 M $ pour la construction et de 750 000 $ en frais récurrents d’utilisation. Comme nous disposons déjà de l’aménagement physique pour la caméra à Val-d’Or, cela nous a permis de réduire les coûts», a expliqué Caroline Roy, directrice des Services multidisciplinaires au CISSSAT.

La demande finale et la résolution du conseil d’administration seront déposées au MSSS au cours des prochaines semaines.

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