22 septembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©TC Media - Patrick Rodrigue

Le 21 septembre, lors de la séance du conseil d’administration du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT), la D^re Annie Léger, directrice des Services professionnels et de l’enseignement universitaire, a annoncé que le plan clinique avait été déposé au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) le 15 septembre.

Il va s’écouler encore beaucoup de temps avant qu’on traite nos premiers patients, mais on est sur la bonne voie -Yves Desjardins

«Cette étape, sur laquelle nous avons planché tout l’été, consistait à définir notre population, établir la liste de nos services actuels et déterminer quels services nous allions pouvoir offrir avec le centre régional de radiothérapie, a expliqué la D^re Léger. La bonne nouvelle, c’est que le Ministère nous suit maintenant pas à pas. Il ne devrait donc plus y avoir de surprises.»

Le premier pas officiel

Le CISSSAT s’attend à recevoir une réponse d’ici la fin septembre. L’étape suivante consistera à autoriser l’embauche de spécialistes pour la réalisation des plans et devis initiaux. «Le projet comporte beaucoup d’enjeux techniques et technologiques, a reconnu le PDG du CISSSAT, Yves Desjardins. On parle d’une masse de béton incroyable. On ne peut donc pas construire ce bâtiment n’importe où.»

La phase suivante consistera à déposer les plans et devis finaux. Suivant leur approbation par le MSSS, le CISSSAT pourra alors passer à l’étape de la construction. «Il va s’écouler encore beaucoup de temps avant qu’on traite nos premiers patients, mais on est sur la bonne voie. On vient de faire le premier pas officiel», a lancé M. Desjardins.

Rappelons que l’échéancier initial, déposé au début de 2014 dans un aide-mémoire détaillé dont nous avions conservé une copie, prévoyait textuellement «l’ouverture du centre pour traiter les patients en avril 2018».

Soutien direct de McGill

La D^re Annie Léger a profité de l’occasion pour indiquer que le projet de centre régional de radiothérapie avait officiellement été jumelé au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Le CISSSAT bénéficiera donc d’un soutien technique direct.

«C’est comme si nos équipements allaient devenir l’accélérateur no 8 du CUSM et qu’on était la porte d’à côté. Tout va pouvoir être opéré à distance. Les gens du CUSM vont aussi former l’ensemble de notre personnel. Cela va nécessiter environ 18 mois pour toute l’équipe, mais nous serons déjà prêts à opérer lorsque le centre régional démarrera ses activités», a fait observer la D^re Léger.