À la maison comme au travail, maman d’abord

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Pour Amélie Tessier et ses enfants, peu importe la formule, célébrer la fête des Mères fait partie de la tradition familiale.

Fête – Pour Amélie Tessier, mère de trois enfants rendus grands, la fête des Mères peut se célébrer de multiples façons. Infirmière de formation, elle a d’abord choisi d’être mère au foyer en réalisant des contrats occasionnels avant de devenir une femme d’affaires aguerrie : un parcours loin d’être banal.

« J’ai gradué comme infirmière à Chicoutimi alors que j’étais enceinte de Anne-Frédérique, ma plus vieille. Nous sommes rentrés en Abitibi pour y bâtir notre maison familiale. J’ai eu la chance de pouvoir rester à la maison pour les 0 à 5 ans de mes deux premières. Mon conjoint et moi avions tous les deux grandi avec notre maman à la maison, c’est ce que nous avons voulu reproduire. »

Alors qu’elle avait rempli des contrats ponctuels de vaccination et de cours prénataux avec la méthode Bonapace pour privilégier un accouchement naturel, en plus d’être une maman à la maison, elle avait aussi démarré une petite entreprise de germination. C’est au moment où son fils a atteint l’âge de 3 ans et demi, en 2010, qu’elle a plongé dans le monde des affaires.

Engagement quand tu nous tiens

« À l’époque, nous étions à réaménager nos carrières, mon conjoint et moi, a-t-elle relaté. Nous avons alors appris que le Tim Horton sur la rue Principale était à vendre. Nous avons postulé pour acheter une franchise et nous avons été sélectionnés. Nous en avons acheté une deuxième en 2013, et en 2017, nous avons acheté les deux d’Amos. »

En plus de son rôle de femme d’affaires, Amélie Tessier s’est également impliquée avec son conjoint dans différentes causes sociales comme présidente de la Grande Guignolée des médias au milieu des années 2010 et le camp Tim pour les enfants.

Aujourd’hui, Mme Tessier est directrice chez Manutex, une entreprise qui fabrique des vêtements de travail en employant des personnes avec limitations. Un emploi qu’elle adore, car il fait appel à ce qu’elle aime le plus : prendre soin.

« Quand on est maman, on est maman pour toujours. C’est un privilège d’être mère » - Amélie Tessier

« Parfois, les gens me disent que je n’ai pas beaucoup pratiqué comme infirmière, a-t-elle noté. Mais j’ai passé ma vie à prendre soin. J’ai pris soin de mes enfants, de mes employés au Tim et aujourd’hui, je prends soin des gens qui travaillent à l’atelier. Ces personnes vivent toutes sortes d’émotion, éprouvent toutes sortes de besoins. »

Maman pour toujours

Quoique ses deux filles vivent maintenant à l’extérieur de la région, ce n’est pas une raison pour ne pas célébrer la fête des Mères en grand. Tout d’abord, elle passera une journée de la fête des Mères à popoter avec son fils et à faire une activité. Plus tard en mai, elle rendra visite à ses filles à Québec, où elles célébreront à nouveau.

« Et encore aujourd’hui, je célèbre la fête des Mères avec ma mère et ma belle-mère, mes proches qui sont aussi mamans, a-t-elle poursuivi. C’est une belle occasion de faire quelque chose de spécial même quand les enfants sont grands et ne font plus des bricolages. Quand on est maman, on est maman pour toujours. C’est un privilège d’être mère. »

Avec le recul, Amélie Tessier n’hésite pas à affirmer qu’être mère est loin d’être un frein à la carrière, au contraire. « Quand on me disait que ça ne devait pas être évident avec des enfants de gérer quatre commerces dans deux villes différentes, j’ai toujours répondu : une chance qu’on a trois enfants, a-t-elle confié. Les enfants, c’est la raison pour laquelle je rentrais à la maison à des heures décentes. Préparer le souper, donner une ride à un, aider aux devoirs, ça permet de décrocher du travail et de garder les priorités aux bonnes places. C’est aussi ça être mère. »

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