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13 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un rôle de plus en plus important pour les infirmières

Des pas de géants ont été franchis pour accroître leur autonomie

©TC Media - Patrick Rodrigue

Plusieurs pas de géant ont été franchis par les infirmières de la région au cours de la dernière année afin d’accroître leur autonomie professionnelle et, par rebond, améliorer l’accessibilité aux soins de santé.

«L’an dernier, l’Abitibi-Témiscamingue comptait une vingtaine d’infirmières ayant le droit de prescrire. À présent, on en retrouve une centaine. Ce sont surtout des infirmières de première ligne, par exemple dans les milieux scolaires, les CLSC et les groupes de médecine familiale», a indiqué Lucie Tremblay, présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), lors de son passage à Rouyn-Noranda, le 13 juin, dans le cadre de la tournée régionale annuelle de l’organisme.

Utiliser le plein potentiel de chaque infirmière

Cette dernière voit aussi d’un bon œil la volonté gouvernementale de faire passer à 2000, d’ici 2024, le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées au Québec, une modification que réclame l’OIIQ depuis plusieurs années déjà. En ce moment, on en retrouve une dizaine en Abitibi-Témiscamingue.

«Le projet de loi devrait être adopté au cours de l’automne. Cela signifie que des postes seront ouverts dans les régions. Si la vôtre pouvait accueillir 50 infirmières praticiennes spécialisées, ce serait vraiment une bonne nouvelle», a mentionné Mme Tremblay.

L’OIIQ entend cependant veiller au grain pour que ces infirmières soient employées à bon escient. «Ce sera notre principal défi au cours des prochaines années: consolider ce qu’on a mis en place et utiliser à pleine capacité le potentiel de chaque infirmière. C’est là où l’autonomie professionnelle prend tout son sens», a fait valoir la présidente.

Une région distincte

Pour y parvenir, la solution passe par deux avenues complémentaires, soit le travail en équipes interprofessionnelles en collaboration avec les médecins et les spécialistes ainsi que la formation. À cet égard, Lucie Tremblay a souligné que l’Abitibi-Témiscamingue se distingue des autres régions par le taux d’infirmières qui décident de poursuivre des études au baccalauréat.

«On remarque une excellente collaboration entre le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’UQAT, a-t-elle signalé. On enseigne au collège des matières qui sont ensuite approfondies à l’université. Votre région a développé un modèle qui devrait être reproduit partout ailleurs. Nous ne ratons d’ailleurs pas une occasion de le citer en exemple.»

Sérénité face à l’adversité

Venue prendre le pouls des infirmières de la région quant à la réorganisation du système de santé, Mme Tremblay a noté que même si la tâche s’avère colossale, on sent néanmoins une certaine sérénité.

«Nous vivons la plus importante réforme depuis l’accès universel aux soins et, bien que tout ne soit pas parfait, on sent chez les infirmières qu’elles veulent en faire un succès, a-t-elle affirmé. Nous allons cependant continuer à jouer un rôle de vigie afin de s’assurer que la composition des équipes ne soit pas dictée essentiellement par des mesures d’économies, mais plutôt par un souci de maximiser leur efficacité, et ce, toujours en fonction des besoins de la population.»

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