29 mai 2017

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo gracieuseté – Y Mercier construction

«Vendredi dernier, un de nos employés s’en allait en formation avec mon conjoint, a raconté Amélie Avoine, copropriétaire de l’entreprise. Un de nos employés s’est stationné au Boston Pizza puisque c’est nous qui avons le contrat et la formation se faisait à l’hôtel tout proche.»

Dès que l’employé en question a quitté son véhicule, il a été approché par des syndiqués en grève. «Ils ont voulu lui faire savoir qu’il ferait mieux de ne pas aller travailler», a souligné Mme Avoine. L’employé a expliqué qu’il n’allait pas travailler, mais bien assister à une formation.

«Il a pu partir, mais quand il est revenu, ces personnes-là avaient collé un paquet d’autocollants sur nos véhicules, notre remorque et nos affiches», a-t-elle indiqué.

Des dépenses imprévues

Dès qu’ils ont constaté les dégâts sur leurs biens, les propriétaires ont tenté de retirer les autocollants, mais plusieurs d’entre eux se sont avérés difficile à enlever. «Encore ce matin on a essayé d’en enlever, mais ça va prendre des produits chimiques ou une entreprise spécialisée, a souligné Amélie Avoine. Mais c’est le lettrage du camion qui nous inquiète le plus, ces produits-là vont peut-être le ruiner.»

«On comprend ce qu’ils veulent et ils ont droit de revendiquer, mais je pense que ça doit être fait dans le respect», a lancé Amélie Avoine.

Son conjoint et copropriétaire, Yannick Mercier croit que ce sont quelques individus qui viennent noircir l’image des grévistes. «Je trouve ça déplorable parce que la majorité des syndiqués font ça dans le respect, c’est quelques individus qui posent de tels gestes qui donnent une mauvaise image aux grévistes, a-t-il expliqué. De notre côté on a beaucoup de respect pour leurs revendications et leur cause, on aimerait juste qu’ils nous respectent en retour.»