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22 mars 2017

Un Rouynorandien à l’émission La Grande Traversée

©gracieuseté Miche

Dix Québécois sont partis de La Rochelle, en France, et ont traversé l’océan Atlantique à la manière des colons de la Nouvelle-France. Tournée l’été dernier, l’émission La Grande Traversée entrera en ondes dès le 11 avril, à Radio-Canada. Parmi les participants, un Rouynorandien de 28 ans, Guillaume Rivest.

Passionné de plein air et d’aventures en tous genres, Guillaume Rivest a vu en La Grande Traversée une occasion unique. Encore étudiant à l’époque, le journaliste et ancien stagiaire de La Frontière a tenté sa chance en espérant être sélectionné parmi les 10 colons qui monteraient à bord de l’Espérance, un bateau à trois voiles imitant ceux des colons du 18e siècle.

«C’était l’opportunité de vivre l’aventure d’une vie, a-t-il confié. J’ai pu vivre quelque chose que plus personne ne vit et que pas beaucoup de monde ne va revivre non plus.» Habillés et équipés comme à l’époque, ces 10 navigateurs étaient accompagnés de marins professionnels, qu’ils ont dû les assister dans leurs différentes tâches.

C’était l’opportunité de vivre l’aventure d’une vie -Guillaume Rivest

«On ne dirigeait pas le bateau, mais on travaillait sur les quarts avec les autres marins. On faisait toutes les manœuvres de voile; monter dans les mâts, tirer sur les cordes, réagir aux situations d’urgence avec le reste de l’équipage», a raconté l’aventurier.

Une épreuve difficile

L’épreuve qui a duré 55 jours n’a pas été de tout repos. «C’est un défi qui était vraiment psychologique, au bout de la ligne. Il y a eu des retards parce qu’on a frappé du mauvais temps. Le fait d’être isolé dans une place où tu vois la même chose tous les jours, où tu réponds à des ordres à tous les jours, être immergé dans cette vie-là n’était pas facile. Ç’a été un défi autant au niveau de la routine que des conditions de vie et de la vie de marin», a-t-il confié.

Seul le fait de partager une petite salle où tout le monde dormait et faisait ses besoins avec les conditions d’hygiène de l’époque est suffisant pour faire flancher bien des gens. La nourriture représentait également un défi.

«Il fallait se faire à manger comme à l’époque dans une petite salle qui était vraiment très restreinte en espace. Il a fallu utiliser du matériel qu’on n’avait jamais vu de notre vie et cuisiner des aliments qu’on n’avait jamais mangés. Le poêle qu’on avait ne fonctionnait pas très bien non plus, donc c’était difficile de faire des quantités appréciables de nourriture», s’est-il souvenu. Morue et lard salés représentaient l’essentiel de l’alimentation de ces marins, en plus d’un pain sec et dense.

À refaire

Malgré tout cela, si c’était à refaire, Guillaume Rivest n’hésiterait pas replonger dans l’aventure. «Je le referais si je ne l’avais jamais fait! Même en sachant les conditions et les difficultés, je le referais, parce que c’est l’aventure d’une vie. Je ne pense pas revivre quelque-chose de cette ampleur-là.» L’émission sera diffusée tous les mardis à 20 h dès le 11 avril.

©© gracieuseté Miche

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