Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

02 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un ancien joueur des Forestiers dans l’espace?

Charles-Philippe Lajoie pourrait devenir le prochain astronaute canadien

©Gracieuseté - Agence spatiale canadienne

Un ancien joueur des Forestiers originaire de Rouyn-Noranda pourrait devenir le prochain astronaute de l’Agence spatiale canadienne (ASC).

Détenteur d’un doctorat en physique et astronomie de l’Université McMaster à Hamilton en Ontario, Charles-Philippe Lajoie a joué pour les Forestiers d’Amos en 1997-1998, en même temps que son frère jumeau Pierre-Marc. Demeurant à présent à Baltimore aux États-Unis, il fait partie des quelque 70 candidats qui aspirent à être retenus comme astronautes par l’ASC à l’été 2017.

«Quand j’étais enfant, je regardais les images du télescope spatial Hubble et des missions Apollo et je rêvais de devenir astronaute, même si je savais que ce n’était pas facile d’y arriver. Je suis heureux de savoir qu’un autre de mes rêves deviendra peut-être réalité grâce à cette occasion qui nous est offerte de faire avancer le programme spatial canadien et de contribuer au retour de l’Homme sur la Lune et à un voyage vers Mars», peut-on lire sur son profil de candidat à l’ASC.

Déjà plus près des étoiles

Si M. Lajoie évoque un autre rêve, c’est parce qu’il est déjà parvenu à se rapprocher un peu des étoiles en devenant scientifique d’instruments astronomiques optiques. En ce moment, il fait partie d’une équipe du Space Telescope Science Institute à Baltimore qui travaille sur le télescope spatial James-Webb, un projet conjoint de la NASA, de l’ASC et de l’Agence spatiale européenne.

Ce télescope, qui sera plus grand et plus complexe que tout autre télescope spatial, comprendra 19 miroirs individuels. La tâche de l’équipe de Charles-Philippe Lajoie consistera à aligner ces miroirs en orbite.

«Selon une chorégraphie précise, chaque miroir sera télécommandé pour qu’ils forment tous ensemble une surface réfléchissante presque parfaite de 6,5 mètres. Nous testons actuellement les miroirs avec le logiciel de vol dans un des laboratoires de la NASA. Nous planifions aussi l’exploitation de ce formidable observatoire», précise M. Lajoie.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média