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19 février 2017

Première édition réussie pour les organisateurs du Ice Challenge

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Tout y était, les spectateurs, la communauté, la température, les participants. Tous les facteurs pour faire de la première édition du Ice Challenge de La Sarre un énorme succès dès le départ.

«C’est incroyable, on ne s’attendait vraiment pas à ça, a lancé Yannick Provencher, un des trois organisateurs de l’événement. La réponse de nos bénévoles, de nos techniciens et de tout le monde en général a été extraordinaire.»

La température clémente n’a pas nui à la glace qui a tenu le coup, malgré les centaines de personnes qui l’ont foulé au cours des derniers jours.

Des bonnes chances de revenir l’an prochain

«Avec la réponse que j’ai eue des gars de Red Bull et de la Fédération, ça regarde vraiment bien, a indiqué Yannick Provencher. Sans dire que c’est officiel, on est capable de dire qu’avec ce qu’on leur a présenté, on les a impressionnés, les compétiteurs tripent sur la piste. On a travaillé tellement fort pour avoir ce wow là et ça marché, ils ont reconnu nos efforts.»

Effectivement, le représentant de l’ATSX (la Fédération qui gère les courses de descente en patin) n’avait que de bonnes choses à dire sur l’événement de La Sarre. «La Sarre est une très belle ville, on a vu plus de spectateurs que dans bien d’autres événements, ça paraît que la communauté veut soutenir les organisateurs et l’événement», a expliqué John Richard Fisher, patineur et représentant de l’ATSX.

Quant au retour de l’événement à La Sarre? John Fisher croit qu’il y a de très bonnes chances. «Les Riders Cup sont organisées par les patineurs et les trois organisateurs ont vraiment fait de gros efforts pour mettre cet événement en place, a souligné M. Fisher. Je prédis que la course sera de retour si les gars mettent le même effort dans les années à venir.»

Riders Cup

Les Riders Cup diffèrent des événements «Red Bull Crashed Ice», mais font partis de la même ligue. «Elles permettent aux professionnels d’accumuler des points très importants durant la saison, mais pour nous, les Riders Cup nous permettent de trouver des nouveaux talents qui pourraient éventuellement se joindre aux événements du Red Bull Crashed Ice», a expliqué John Fisher.

Pour les professionnels, les circuits comme La Sarre ne présentent pas un gros défi, mais ils sont conscients du rôle des Riders Cup. «Pour moi, la piste ici n’est pas très difficile, mais c’est à ça que servent les Riders Cup, pour que monsieur et madame tout le monde puissent essayer le sport et se mesurer aux professionnels», a expliqué le numéro un mondial, Cameron Naasz.

Quelques petits problèmes

Il était quand même impossible d’imaginer que tout irait parfaitement, quelques petits problèmes ont touché l’organisation.

«Vendredi soir, on a eu un peu de problèmes avec les navettes, on n’en avait pas assez, a expliqué Yannick Provencher. On a réglé ça pour la soirée de samedi.»

Effectivement, le lendemain, le nombre de navette était adéquat, mais l’espace au golf n’était pas suffisant pour permettre à plus d’un autobus de débarquer ses passagers, ce qui a causé de nombreux embouteillages et ralentissements.

Le système de son sur le site a également posé quelques problèmes, les gens situés près du départ ou près de l’arrivée n’entendaient tout simplement pas les annonceurs.

Une belle implication de la communauté

«On n’aurait jamais pu arriver à faire tout cela sans l’implication de la communauté, les pompiers entre autres ont fait un travail exceptionnel», a affirmé Yannick Provencher.

Depuis le 19 janvier, les pompiers de La Sarre assistent les organisateurs en arrosant la piste presque chaque soir. C’est plus de 90 000 gallons d’eau qui ont été utilisés pour arroser la piste afin de créer une couche de glace variant de cinq à six pouces d’épaisseur. Des 30 pompiers de La Sarre, 27 d’entre eux se sont impliqués, les trois autres auraient bien voulu, mais leurs horaires ne le permettaient pas.

Même les étudiants de la Polyno ont participé. Une quinzaine d’élèves du programme de formation préparatoire au marché du travail ont donné plus de 150 heures de travail bénévole.

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