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23 octobre 2017

Même si son visage change, la pauvreté demeure en Abitibi-Ouest

©Photo gracieuseté – Stéphane Gilbert

Le 20 octobre avait lieu la Nuit des sans-abri dans de nombreuses villes du Québec, incluant La Sarre en Abitibi-Ouest. Cette journée nous rappelle que la pauvreté et l’itinérance sont encore des problématiques qui touchent beaucoup de gens.

La Nuit des sans-abri était organisée par la Maison du compagnon de La Sarre. «Ç’a été un grand succès, un peu plus de 165 personnes sont venues et plusieurs artistes sont venus donner des performances sur scène», a expliqué Cindy Vallières, organisatrice de l’événement.

La soirée a débuté vers 18 h 30 pour se terminer vers 23 h. «À 22 h nous avons distribué une soupe populaire aux gens qui étaient présents», a ajouté Mme Vallières.

Le but de l’activité était évidemment de rappeler aux gens que l’itinérance touche toutes les régions, même l’Abitibi-Témiscamingue. «Depuis le début de l’année, la Maison est tout le temps complète, voire même en débordement», a-t-elle indiqué.

La clientèle est composée à 90 % d’hommes. Certains d’entre eux n’ont que des besoins temporaires, le temps de se trouver un logement, mais d’autres ont besoin d’un peu plus d’aide. «Il y en a pour qui les démarches sont plus longues, a expliqué Mme Vallières. Dans certains cas, on va même jusqu’à faire venir leurs preuves d’identité et les aider à obtenir une source de revenus.»

La pauvreté change de visage

La Maison St-André s’occupe de rendre des services aux familles et aux personnes les plus démunies. Elle constate que le visage de la pauvreté a changé depuis quelques années. «On fait face à une nouvelle réalité où la population est vieillissante, a indiqué Cindy Gaudet, de la Maison St-André. Oui, il y a moins de bénéficiaires de l’aide sociale, mais c’est parce qu’ils sont rendus à leur pension gouvernementale. Le problème reste le même, parce qu’ils n’ont pas de gros surplus.»

Malheureusement, pour les gens qui vivent avec un revenu fixe, c’est souvent dans l’alimentation que les gens coupent. «Le loyer doit être payé, la facture d’Hydro aussi, même le câble va souvent passer avant la nourriture», a expliqué Mme Gaudet.

Heureusement, la Maison St-André permet aux gens d’obtenir de la nourriture de qualité, incluant des fruits et légumes frais. C’est grâce à la générosité des gens et des commerçants locaux que la Maison peut obtenir ce genre de denrées fraîches.

Il sera d’ailleurs bientôt le temps de la Grande guignolée, c’est donc le temps pour vous de donner généreusement.

Un buffet gratuit

Le 17 octobre, afin de souligner la Journée mondiale du Refus de la Misère, la Maison St-André de La Sarre a accueilli 84 personnes pour dîner. «Cette année, on a fait un buffet froid, composé de sandwichs, crudités et fromages», a expliqué Cindy Gaudet.

Pendant le dîner, les participants ont pu participer à la confection d’une courtepointe réalisée par les Fermières de La Sarre. «On a fait inscrire des phrases ou des mots sur des carrés de tissu qui représentaient la pauvreté, que ce soit pour dénoncer ou pour proposer des solutions, a indiqué Mme Gaudet. Par la suite, les carrés ont été apportés aux Fermières, qui les ont assemblés.»

La courtepointe était présente lors de la Nuit des sans-abri. Par la suite, elle fera le tour des organismes faisant partie de la Table pauvreté d’Abitibi-Ouest.

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