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23 avril 2024

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

L’initiative «Destination FP» voit le jour dans la région et le Nord-du-Québec

Destination FP

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les CFP de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec ont lancé l’image de marque «Destination FP».

ÉDUCATION - L’Abitibi-Témiscamingue et la Baie-James ont dévoilé, mardi la nouvelle image «Destination FP». Avec cet outil, elles espèrent lancer un mouvement de valorisation envers les formations professionnelles.

Ensemble, les six CFP des deux territoires tenteront de faire reconnaître le diplôme d’études professionnelles (DEP) comme une option équivalente à l’éducation collégiale ou universitaire. Reconnus à tort comme une option alternative pour les élèves moins performants à l’école, les CFP veulent déconstruire certains mythes que peuvent avoir certaines personnes. Pour au moins les trois prochaines années, le regroupement veut faire des actions envers les élèves, les professeurs, les parents et les entreprises. 

«Nous voulons montrer que la formation professionnelle est un choix. L’un des préjugés autour de la FP, c’est qu’on ne la choisit pas. Je peux vous dire que j’ai fait un DEP en abattage et façonnage des bois, et j’ai adoré ça. Aujourd’hui, mon fils a fait deux DEP, et il travaille là-dedans. Cette formation n’est pas une fin, mais un départ et ça nous mène à un carrefour giratoire. Le reste, le futur vous appartient», lance le directeur du CFP Harricana et président de la table FP régionale, Robert St-Onge. 

À court et moyen terme, un site Internet rassemblera les informations sur les 42 programmes répartis dans 14 domaines qui composent Destination FP. Un guide des programmes sera distribué dans les établissements scolaires, un kiosque et des articles promotionnels seront aussi élaborés, tout comme des campagnes publicitaires. 

«Je dois avoir fait entre 10 et 15 tests d’orientation. Ça me donnait tout le temps un résultat vers l’administration et le marketing. Je ne voulais pas retourner à l’université, mais je voulais faire quelque chose de court qui pourra me donner un métier en 10 mois. C’est pour ça que j’ai opté pour le chemin du CFP», raconte Estelle Rondeau, actuelle élève en vente-conseil à l’établissement de Val-d’Or. 

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