18 septembre 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Jean-François Vachon

«On savait que c’était une année de départ. Il n’y a pas grand monde qui pensait qu’on allait gagner quelques matchs», a avoué Jacques Hamelin.

Il faut lever notre chapeau aux joueurs qui y ont crû. On avait un beau groupe d’athlètes -Jacques Hamelin

«Il faut lever notre chapeau aux joueurs qui y ont crû. On avait un beau groupe d’athlètes», a-t-il ajouté.

Il faut dire que le début de saison a été spécial. L’équipe pouvait offrir une solide performance ou bien se faire éclater par ses adversaires. «Ce fut une saison en dents de scie. Par contre, en milieu de saison, on a commencé à beaucoup mieux jouer. On a progressé de façon immense, mais on ne réussissait pas à gagner. On les a tous perdus», a-t-il exposé.

Évoluer en fonction des paramètres

L’équipe a cependant beaucoup appris de cette première saison. «Il faut aussi prendre en compte nos paramètres. On jouait deux matchs en moins de 24h à l’extérieur. On avait aussi une équipe entièrement constituée de joueurs de la région alors que les autres équipes vont chercher des gars de d’autres bassins. On avait aussi une des équipes les plus jeunes», a expliqué l’entraîneur.

«Il n’y a pas grand chose de négatif à dire sur notre saison. On a pu voir si on était de calibre et je crois qu’on l’est. C’est un beau calibre et, maintenant, on connaît mieux les paramètres», a-t-il ajouté.

Rélégation évitée

La formation rouynorandienne a maintenant le choix de rester dans la Ligue de soccer élite du Québec. «Ce sera un choix organisationnel de rester ou non. On n’a pas le bassin de joueurs des autres équipes. Il faudra savoir combien de gars vont vouloir revenir. Pour le moment, on ne perd que trois joueurs», a expliqué Jacques Hamelin.

«En même temps, il y a des joueurs qui veulent faire partie de cette équipe. Ça pourrait amener un peu plus de compétition dans le groupe de départs», a-t-il ajouté.

Il faut dire que l’impact de l’équipe U21 se fait déjà sentir. «Avec les Gaillards, au Cégep, il y a presque une trentaine de joueurs. Pour la première fois, il risque d’avoir des coupures», a-t-il fait valoir.

Un niveau pour se faire valoir

La Ligue de soccer élite du Québec est une belle façon pour les joueurs de se faire valoir sur la scène provinciale. «Un de nos joueurs, Karl Arsenault, a réussi à faire l’équipe du Rouge et Or de l’Université Laval. Le U21 est le dernier niveau avant le senior et l’université. Ce niveau est une pièce de plus pour aider les jeunes de la région à évoluer», a soutenu Jacques Hamelin.