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Jeux du Québec

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01 mars 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Alex Bellemarre, un recordman des Jeux du Québec entraîneur

Alex Bellemarre

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’haltérophile lasarrois Alex Bellemarre avait marqué les Jeux du Québec à Drummondville alors qu’il avait inscrit son nom à trois reprises dans le livre des records en plus de décrocher trois médailles d’or. Il est déjà de retour, âgé de 18 ans, dans les souliers d’un entraîneur.

Il accompagne la délégation d’haltérophilie de l’Abitibi-Témiscamingue qui est représenté par huit athlètes du club de La Sarre.

«C’est aussi parce que les Jeux du Québec sont une superbe expérience. J’ai participé à quatre Championnats du monde ou internationaux et les Jeux du Québec restent un évènement qui m’a marqué profondément», a-t-il confié.

Comme entraîneur, l’haltérophile essaie de leur enseigner quelques principes. «Je leur partage mon expérience. Même quand je vais dans de gros championnats, je ne réussis pas toujours mes meilleures barres. Je veux qu’ils comprennent que l’important est d’y être. Ce n’est pas la fin du monde d’avoir une mauvaise compétition», a-t-il évoqué.

Représenter la région

Les Jeux du Québec ont marqué le jeune adulte. «Mes meilleurs souvenirs, ce ne sont pas mes derniers Jeux du Québec malgré les records que j’ai battus. Mes premiers restent mes préférés. J’étais petit et je n’étais pas certain de gagner une médaille. Alors de gagner des médailles, avec mon équipe qui était plus âgé que moi, ç’a été un beau moment», a-t-il raconté.

Quand tu vas aux Jeux du Québec, c’est ta gang, ton équipe, ta région -Alex Bellemarre

En fait, ce qu’Alex Bellemarre apprécie le plus de l’évènement, c’est d’avoir l’occasion de représenter l’Abitibi-Témiscamingue, sa région. «La grosse différence, c’est que, lorsque je vais dans un Championnat international, je suis le seul de la région avec quelques Canadiens que je ne connais pas tellement. Quand tu vas aux Jeux du Québec, c’est ta gang, ton équipe, ta région», a-t-il souligné.

L’évènement est un peu un Championnat du monde. «C’est tout comme sans le même niveau de compétition. Tu pars de chez vous pour une semaine, avec des gens qui font le même sport que toi.»

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