13 juin 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Le Citoyen/Jean-François Vachon

«Rouyn-Noranda m’a beaucoup donné. J’ai eu l’occasion d’y vivre une finale. C’est une ville de hockey», a lancé le porte-couleur des Canadiens de Montréal.

C’est un honneur de représenter les Huskies et de pouvoir côtoyer l’organisation à nouveau. Ça me rappelle de beaux souvenirs. Ça me rappelle mon repêchage -Nicolas Deslauriers

Ce dernier a souhaité la bienvenue à de nombreux espoirs de la meute en plus de discuter avec les nombres vétérans présents à Shawinigan. «La LHJMQ est une des meilleures ligues pour se développer. Ça m’a aidé à grandir. C’est la première fois que ma mère et mon père n’étaient pas proches. Ça m’a permis de mettre beaucoup de choses dans mon bagage. En plus, j’ai pu découvert de nombreux coins du Québec et des Maritimes», a-t-il expliqué.

Il était très heureux de représenter son ancienne formation. «C’est un honneur de représenter les Huskies et de pouvoir côtoyer l’organisation à nouveau. Ça me rappelle de beaux souvenirs. Ça me rappelle mon repêchage», a-t-il évoqué.

Des racines à Rouyn-Noranda

Nicolas Deslauriers est toujours attaché à Rouyn-Noranda. Sa conjointe est originaire de la ville. «On revient quand on peut», a-t-il mentionné.

Il a ainsi pu visiter le nouvel aréna. «Ils ont amélioré beaucoup de choses. Les propriétaires donnent vraiment beaucoup à l’équipe. Je n’ai que du bien à dire de Rouyn-Noranda», a-t-il confié.

«J’ai tellement bien été encadré à Rouyn-Noranda! À ma première année, on m’avait jumelé à un joueur de 20 ans. À 16 ans, j’ai pu vivre la finale de la Coupe du Président avec l’équipe. Même si on a perdu, ce fut du vécu qui m’a aidé pour la suite de ma carrière», a-t-il ajouté.

Un tournant

En début de saison, Nicolas Deslauriers a été retranché par les Sabres de Buffalo avant d’être échangé aux Canadiens en retour de Zach Redmond. «Je suis arrivé à Buffalo dans une forme incroyable. Je respecte l’organisation, qui m’a donné une chance de me trouver une place ailleurs», a-t-il indiqué.

Il a alors commencé la saison avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine. «J’avais besoin d’une claque dans la face. Je voulais prouver que j’étais capable de jouer dans la LNH», a-t-il raconté.

Après son rappel, l’ancien de la meute a réussi à gagner son poste avec les Canadiens. «Montréal est vraiment une ville de hockey. Le hockey, c’est douze mois par année. C’est mon premier été comme membre des Canadiens et on me reconnaît partout. Les gens sont vraiment des passionnés», a-t-il mentionné.