22 mai 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Le Citoyen/Martin Guindon

Son ancien entraîneur, Alexandre Chénier, a beaucoup d’estime pour Weistche. «C’est un bon joueur dans les deux sens de la patinoire. J’ai eu un coup de cœur pour lui. Il a la personnalité d’un joueur de hockey. C’est un professionnel et un joueur complet», a-t-il soutenu.

Son tir du poignet est pesant. Il sait lancer une rondelle. Son sens du hockey devrait lui permettre de jouer sur le 3e ou 4e trio d’une équipe de la LHJMQ -Martin De Courcy

Ayant entraîné Adam Cheezo, l’ancien pilote des Forestiers d’Amos a confiance en Matthias Weistche. «À mon avis, il est en avance sur Adam Cheezo. Il a amélioré ses <@Ri>stop and go<@$p>. Il a vraiment une conscience défensive», a-t-il mentionné.

Matthias Weistche n’a inscrit que sept buts et deux passes en 26 parties. Il avait pourtant été un des meilleurs francs-tireurs du bantam AAA l’année précédente, inscrivant 20 buts en 26 parties, ce qui lui a permis de se retrouver parmi les meilleurs buteurs de ce niveau.

Bien vu

Le dépisteur chez HockeyProspect Martin De Courcy avait de bons mots pour le patineur, qu’il voit partir autour de la fin de la quatrième ronde.

«Ce n’est pas le patineur le plus rapide, mais il démontre une belle éthique de travail. C’est aussi un joueur très intelligent. Il est toujours au bon endroit au bon moment. C’est un signe qu’il comprend la <@Ri>game<@$p> mieux que le joueur moyen à son niveau», a-t-il soutenu.

Martin De Courcy appuie les dires d’Alexandre Chénier en décrivant aussi l’attaquant cri comme un joueur fiable défensivement. «Son tir du poignet est pesant. Il sait lancer une rondelle. Son sens du hockey devrait lui permettre de jouer sur le 3^e ou 4^e trio d’une équipe de la LHJMQ», a-t-il fait valoir.

Un exemple

Matthias Weistche est aussi un autre modèle pour les jeunes joueurs autochtones, selon Alexandre Chénier. «Il est même allé à l’école francophone toute l’année bien que sa langue première soit l’anglais. Il comprend très bien le français. C’est un beau modèle», a soutenu le directeur de la structure de Hockey Abitibi-Témiscamingue.

Weistche a aussi évolué avec les Citadelles de Rouyn-Noranda bantam. «C’est une bonne préparation. La culture que leur donne les Citadelles aide vraiment les gars à être prêts. Ce fut une bonne préparation pour lui», a indiqué Alexandre Chénier.