14 mai 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©gracieuseté – Forestiers d’Amos/Dany Germain

«C’était un grand défi, mais j’étais prêt à le relever. Quand j’ai rencontré Alexandre Chénier, au début de la saison, il m’avait dit qu’on allait travailler pour me préparer pour le repêchage», a-t-il confié.

Il a beaucoup progressé. Il a amélioré sa première passe et son jeu de pied. Il est intelligent et il comprend la partie de hockey. Il travaille d’arrache-pied à l’entraînement -Alexandre Chénier

Les Forestiers d’Amos n’ont pas connu la meilleure des saisons. «Cependant, on apprend dans l’adversité. C’est dans ces moments qu’on s’améliore le plus. J’ai affronté de bons joueurs cette année», a-t-il expliqué.

Il faut aussi dire qu’il a vécu un changement d’entraîneur en cours de route. «Ça fait partie du hockey. Il faut s’adapter. Ils ont fait tous les deux un bon travail et j’ai appris avec eux», a-t-il assuré.

Défensif

Le jeune homme se décrit comme un défenseur défensif. «Je peux appuyer l’attaque, mais mon rôle, c’est surtout de protéger la zone défensive», a-t-il indiqué.

Eliott Boulanger considère avoir progressé dans son jeu. «J’ai appliqué les trucs qu’on me donnait. Je crois que je dois encore améliorer mon agilité sur patins et ma conscience défensive», a-t-il mentionné.

Son ancien entraîneur, Alexandre Chénier, avait de très bons mots à son endroit. «Il a beaucoup progressé. Il a amélioré sa première passe et son jeu de pied. Il est intelligent et il comprend la partie de hockey. Il travaille d’arrache-pied à l’entraînement», a-t-il exposé.

Un choix

Le hockeyeur est un des rares joueurs de 16 ans qui aura un choix à faire la saison prochaine. En effet, le jeune homme peut entrer au cégep l’an prochain. Il pourra ainsi choisir entre les Gaillards et les Forestiers. «Ça fait un bout que j’ai commencé à y réfléchir. Le collégial est parfait pour la conciliation entre le hockey et les études, mais le midget AAA me permet d’avoir plus de visibilité. Je crois que ma décision va dépendre du repêchage ou de ce que me conseille l’équipe qui me repêche», a-t-il soutenu.

Déjà, quelques équipes l’ont contacté. «Le repêchage me stresse un peu parce que j’espère être sélectionné, mais si ça n’arrive pas, je vais travailler fort pour l’an prochain», a-t-il signalé.

«Son parcours scolaire démontre le sérieux dont il fait preuve. C’est un professionnel dans sa façon d’être. Il démontre l’exemple», a fait valoir Alexandre Chénier.

En route vers le repêchage de la LHJMQ

Au cours des prochaines semaines, le Journal vous présentera chaque vendredi des portraits des jeunes espoirs de la région qui pourraient entendre leurs noms lors du repêchage de la LHJMQ, le 2 juin.