Hockey
Retour04 avril 2018
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
«On va prendre la défaite la tête haute» - Mathieu Boucher
©La Frontière/Jean-François Vachon
Les Huskies n’ont pas cherché d’excuse pour expliquer leur défaite en première ronde des séries face au Phoenix de Sherbrooke.
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Mathieu Boucher est consolé par Peter Abbandonato et Samuel Harvey.
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Taylor Ford serre la main à Brendan Cregan.
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Peter Abbandonato serre la main à Benjamin Tardif.
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Mathieu Boucher, les yeux rougis par l'émotion, a serré la main aux joueurs du Phoenix de Sherbrooke.
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Le capitaine des Huskies Mathieu Boucher a quitté la patinoire pour une dernière fois mardi.
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Pour une dernière fois, Peter Abbandonato et Mathieu Boucher ont effectué leur poignée de main spécial.
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Une grande amitié unissait Mathieu Boucher et Peter Abbandonato.
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Alexis Arsenault et Taylor Ford sont restés quelques moments au banc des Huskies dans les moments suivant la défaite.
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La déception était visible dans le visage de Patrik Hrehorcak et de Gilles Bouchard.
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Peter Abbandonato a tout donné dans le dernier match de la série.
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Mathieu Boucher est consolé par d'autres coéquipiers.
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Les joueurs des Huskies ont remercié les partisans des Huskies à la fin de la rencontre.
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Will Thompson a aussi vu sa carrière junior prendre fin avec l'élimination des Huskies.
Et ils auraient pu. Notamment en raison du non-appel pour le bâton élevé de Luke Green sur Rafaël Harvey-Pinard en prolongation dimanche. «Je ne veux pas en parler de ça. Ça ne sert plus à rien et on va prendre la défaite la tête haute», a lancé le capitaine des Huskies Mathieu Boucher.
On aurait pu gagner, mais quand tu as besoin d’outils et que les outils sont blessés ou qu’ils n’ont pas l’énergie suffisante pour matcher l’adversaire, ça devient plus difficile. C’est un peu ce qui est arrivé dans la série -Gilles Bouchard
«Ça laisse un goût amer. On va y penser tout l’été, mais il faut se rappeler que l’erreur est humaine», a ajouté Samuel Harvey.
Même son de cloche pour Gilles Bouchard. «Je ne veux pas mettre ça sur la faute qu’on aurait pu jouer en avantage numérique dans le sixième match. Ça n’a pas rapport. Le destin a fait en sorte que c’est comme ça. S’ils ont gagné, c’est qu’ils ont été meilleurs que nous dans le moment présent», a-t-il soutenu
Tout près
Toute la série, les matchs ont été gagnés par peu de choses. «Les deux équipes étaient assez égales. Ça ne s’est pas joué sur beaucoup. L’équipe qui sortait mieux un soir avait de meilleures chances de gagner», a expliqué Samuel Harvey.
«Si tu analyses la série, on a marqué beaucoup de buts en avantage numérique, pas assez à cinq contre cinq. Ça nous a fait mal en bout de ligne», a pour sa part indiqué Gilles Bouchard.
Félix Bibeau abondait dans le même sens. «Tous les matchs ont été serrés. Je pense qu’il faut rendre crédit à Sherbrooke. Ils ont amené beaucoup de rondelles au filet et on n’avait pas beaucoup d’espace en zone neutre et en zone adverse», a-t-il signalé.
Des outils maganés
Les Huskies ont été aux prises avec de nombreuses blessures durant cette série. Samuel Naud a eu un doigt fracturé, Jacob Neveu jouait avec des douleurs à la jambe, Taylor Ford jouait pratiquement avec un seul genou, Rafaël Harvey-Pinard a eu le nez fracturé. De plus, la maladie était aussi bien présente dans le vestiaire des Huskies.
«On aurait pu gagner, mais quand tu as besoin d’outils et que les outils sont blessés ou qu’ils n’ont pas l’énergie suffisante pour matcher l’adversaire, ça devient plus difficile. C’est un peu ce qui est arrivé dans la série», a laissé tomber Gilles Bouchard.
Une solide formation
Pour le pilote des Rouynorandiens, le Phoenix est une des meilleures équipes depuis les Fêtes. «La raison, c’est qu’ils ont de la vitesse. Aucun de leurs attaquants n’est un patineur moyen. Ils provoquent beaucoup de choses par leur vitesse et ça leur permet d’avoir du succès.»
Il faut aussi dire que Sherbrooke comptait sur un top 6 beaucoup plus vieux. «Si on regarde Sherbrooke, leur top 6 est composé de joueurs de 19, 20 ans. De notre côté, on avait une équipe plus jeune. On a pris du millage», a précisé Félix Bibeau.
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