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15 avril 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«Je veux aider la région à progresser» -Alexandre Chénier

©Gracieuseté – Forestiers d’Amos/Dany Germain

Nouvellement en place comme directeur de la structure intégrée de Hockey Abitibi-Témiscamingue, Alexandre Chénier a une vision claire de ce qu’il veut construire. Il planchera sur quelques dossiers importants.

Il est conscient que sa nomination a fait jaser dans le milieu du hockey. «Je ne suis pas là pour dire quoi faire aux personnes en place. Je veux les aider à réfléchir en leur posant des questions. Je suis là pour travailler avec eux», a-t-il indiqué.

Un autre des points où on doit travailler, c’est sur la base en commençant par les niveaux atome et pee-wee. C’est là qu’on aura un impact à plus long terme -Alexandre Chénier

«Je ne veux pas donner des ordres. Je veux aider la région à progresser», a-t-il ajouté.

Il compte surtout établir une ligne claire sur ce qu’est le poste de directeur de la structure. «J’ai travaillé sur un document pour mieux présenter mon rôle et mes objectifs. Présentement, la ligne n’est pas claire. Ça porte à confusion», a-t-il indiqué.

Encadrer les entraîneurs

Un des premiers points sur lequel Alexandre Chénier veut travailler est l’encadrement des entraîneurs. «C’est ma priorité. On a beaucoup de bénévoles, mais on n’a pas nécessairement les ressources pour les aider.»

Pour se faire, il a quelques idées. «Un de mes projets serait de créer une rencontre régionale où les entraîneurs pourraient écouter des conférences de spécialistes et échanger avec eux. On pourrait aussi avoir une banque d’exercices disponibles pour les entraîneurs avec des vidéos explicatifs. L’objectif, c’est vraiment de leur permettre d’avoir accès à des ressources», a-t-il expliqué.

Solidifier la base

L’autre champ d’action que Alexandre Chénier veut privilégier est de solidifier la base de la pyramide du développement. «Un autre des points où on doit travailler, c’est sur la base en commençant par les niveaux atome et pee-wee. C’est là qu’on aura un impact à plus long terme», a-t-il mentionné.

Il convient cependant que la pyramide abitibienne est davantage une belle ligne droite. «Il n’y a pas de compétition. Il faut regarder comment on peut aider la région. À long terme, des ligues comme la LHPS et le RSEQ peuvent être des avenues. Il faut regarder comment y arriver. Je sais aussi que Hockey Québec travaille sur la classification. Ça pourrait aussi avoir des impacts», a-t-il signalé.

Alexandre Chénier souhaite que la région s’inspire du modèle européen. «Il faut travailler les habiletés individuelles autant au niveau élite que dans le récréatif. Dans la vie, on apprend à marcher avant d’apprendre à patiner. C’est la même chose au hockey. Il faut travailler les détails. J’aime bien le modèle européen où on joue moins, mais on pratique plus. Ça prend 10 000 heures pour apprendre un mouvement. Si on commence plus jeune, le cerveau est plus plastique. En plus, c’est possible de le faire dans le plaisir.»

Les solutions ne sont cependant pas simples. «Ça peut passer par des camps organisés à certains moments dans l’année. Je veux vraiment travailler en collaboration avec les intervenants du milieu pour trouver les bonnes solutions», a-t-il soutenu.

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