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11 avril 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«Une saison positive» - Gilles Bouchard

©La Frontière/Jean-François Vachon

Malgré une élimination subie plus tôt que prévu, les Huskies ont tiré un bilan positif de leur saison. Équipe en transition, selon son entraîneur-chef et directeur général, Gilles Bouchard, la formation rouynorandienne a tout de même terminé la saison avec 39 victoires et a passé une bonne partie de la saison à flirter avec le haut du classement.

Les Huskies avaient perdu une liste de joueurs assez importants: Philippe Myers, Jérémy Lauzon, Gabriel Fontaine, Antoine Waked, Alexandre Fortin, Martins Dzierkals et compagnie. «On a perdu de gros morceaux l’an passé et on était dans un cycle où l’on devait se promener entre la 12e et la 15e position, en théorie. Mais la théorie, nous, on ne connaît pas ça. Nos bons repêchages et les signatures d’agents libres comme Tommy Beaudoin et Vincent Marleau ont fait une différence», a expliqué Gilles Bouchard.

On a perdu de gros morceaux l’an passé et on était dans un cycle où l’on devait se promener entre la 12e et la 15e position, en théorie. Mais la théorie, nous, on ne connaît pas ça -Gilles Bouchard

Ce dernier était satisfait de la saison de ses protégés. «On aurait aimé avoir moins de blessures. En plus, on a seulement gagné 1 match en prolongation sur les 12 qu’on a disputé. Ça, ce sont des points qui auraient pu nous faire vivre une meilleure saison. Il reste qu’on a connu une saison positive avec le jeune groupe qu’on avait», a-t-il évoqué.

Son équipe a aussi joué les trouble-fêtes dans le haut du classement avant de décrocher l’avantage de la glace. «Personne ne nous voyait là. On a été une bonne équipe toute la saison. On a été difficile à battre», a-t-il fait valoir.

Les blessures ont fait mal

Le grand manitou des Huskies a souligné que les blessures avaient aussi joué un grand rôle. Zachary Lauzon a manqué plus du deux tiers de la saison et n’est jamais revenu à son niveau. La perte de Hugo Després a aussi fait mal.

«Depuis deux ans, on a l’adversité en stock, mais on fait avec. Les gars ne se disent pas avant un match qu’on joue sans Peter Abbandonato ou Zachary Lauzon. Nos gars embarquent et ils jouent pour gagner», a-t-il lancé.

L’organisation se pose-t-elle des questions? «On a un programme de prévention de blessures, et les gars le font avant chaque match et la veille. Maintenant, faut-il mettre plus d’accent sur la flexibilité dans leur programme estival? Les joueurs de hockey ne prennent pas toujours en considération l’importance de cela. Ce sont des discussions qu’on va avoir avec notre préparateur physique», a concédé Gilles Bouchard.

Ce dernier ne veut pas nécessairement pointer le calendrier de la LHJMQ. Rappelons que, depuis deux ans, la saison commence plus tard, ce qui fait en sorte que le calendrier est condensé en moins de semaines. «Ce n’est pas une histoire qu’on fait du voyagement, qu’on pratique trop. On fait grandement attention à ce fait. On gère bien ce côté. Il y a aussi le facteur chance», a-t-il fait valoir.

Des leçons

La meute a cependant profité de cette saison pour tirer des leçons. «C’est un processus. On a appris et compris des choses pour l’an prochain. Le fait qu’on avait de la misère à mettre des rondelles au filet à partir de la ligne bleue, ce sont des choses qui restent dans ta tête durant l’été et qui vont faire en sorte qu’on va se concentrer plus là-dessus», a admis Gilles Bouchard.

De plus, certains joueurs ont compris la vitesse qu’ils doivent avoir pour évoluer à ce niveau, selon l’entraîneur-chef. «Les gars ont saisi certaines choses. Tu ne peux pas te préparer pour jouer 50 minutes. On a eu des bas et des hauts là-dedans. On ne peut pas avoir de succès si on ne respecte pas notre identité d’équipe», a-t-il mentionné.

En bref

Le repêchage, la clé

Les raisons des succès des Huskies en cette année de transition sont simples. «L’efficacité de nos recruteurs nous a permis de se battre dans le top 5 toute la saison parce que les joueurs qu’on a sélectionnés ont eu un impact. Le recrutement est une des forces de notre organisation. Il y a aussi une question de culture et de développement», a expliqué le grand manitou de la meute, Gilles Bouchard.

En effet, les Huskies comptaient sur 18 joueurs qu’ils ont repêchés. De leur côté, Tommy Beaudoin et Vincent Marleau ont été découverts par l’équipe de dépisteurs, mais ont fait leur entrée au sein de la meute comme agents libres.

En fait, seuls Taylor Ford, Will Thompson, Zachary Ouellet et Ian MacPhee ont été acquis par voie de transactions.

Des modèles pour ouvrir la voie

Le pilote a aussi convenu que les joueurs de 20 ans avaient ouvert la voie. «Nos 20 ans ont été de bons modèles. Ils ont été de très bons exemples pour nos jeunes. C’est comme ça qu’ils grandissent et apprennent de la bonne façon», a-t-il indiqué.

«Le succès d’une équipe part du leadership de celle-ci. Quand le leadership est bon, une équipe va connaître du succès. Mathieu Boucher a été un bon leader et on a eu du succès», a-t-il ajouté.

Si les 20 ans ont mené la voie, les autres ont aussi suivi. «On est content d’avoir travaillé avec eux. On a aimé la façon dont ils se sont comportés. Ils ont affronté l’adversité toute la saison. Ils n’ont jamais abandonné, ils ont compétitionné et joué dans l’identité de notre équipe», a-t-il renchéri.

Quelques fleurs pour des joueurs

Certains joueurs ont impressionné cette saison. Samuel Harvey a connu une saison phénoménale présentant la 3e meilleure moyenne de buts alloués (2,10) et le deuxième meilleur pourcentage d’arrêts (93,0 %) de l’histoire de la LHJMQ. De son côté, Rafaël Harvey-Pinard a inscrit 26 buts et 50 passes pour terminer au premier rang des marqueurs de l’équipe. «Harvey-Pinard a fait ouvrir les yeux de bien des gens. Il a joué avec acharnement toute la saison», a souligné le pilote des Rouynorandiens.

Après un début de saison plus difficile, Patrik Hrehorcak est sorti de sa coquille en deuxième moitié de saison. Le Slovaque a terminé l’année avec 25 buts et 23 passes à sa première saison en Amérique du Nord. «Il s’est bien adapté. C’est un joueur qui joue avec énormément d’intensité», a mentionné Gilles Bouchard.

La saison en cinq temps

Impressionnantes recrues

Les Huskies ont amorcé leur saison en participant au Challenge des recrues à Shawinigan, où ils ont affronté les espoirs des Cataractes, des Tigres de Victoriaville et des Voltigeurs de Drummondville.

Alex Beaucage est notamment nommé joueur le plus utile du tournoi, alors qu’il aide les Huskies à remporter le trophée à l’enjeu. Justin Bergeron, Tommy Beaudoin, Alexis Arsenault et William Lagrange connaissent aussi de bons moments.

Agent libre, Brandon Frattaroli séduit l’état-major des Huskies, qui le signe comme joueur affilié.

Le camp aura aussi été marqué par la belle histoire d’Aleck Desrochers. Comme Samuel Richard quitte le camp pour préserver son éligibilité, le jeune homme de la région de la Mauricie aura son heure de gloire, alors qu’il aura l’occasion de disputer un match hors-concours.

Chapeaux de roues

La saison régulière s’amorce sur une note plus que positive. Après une vingtaine de parties, la formation rouynorandienne se retrouve à un point de la tête de la division avec une fiche de 11 victoires et 9 défaites, dont 5 en surtemps. Tyler Hinam est tout feu tout flamme avec une récolte de presque un point par match. Rafaël Harvey-Pinard et Peter Abbandonato connaissent aussi de bons moments.

En bonne position

Les Rouynorandiens continuent de connaître du succès malgré quelques petits passages à vide en novembre. Résultat: aux Fêtes, ils sont toujours dans la lutte pour le championnat de la saison régulière avec une fiche de 20 victoires et 14 défaites, dont 6 en surtemps.

En attaque, les duos d’Abbandonato-Boucher et de Harvey-Pinard-Bibeau mènent l’attaque. Après de bons débuts de saison, Patrik Hrehorcak et Tyler Hinam, tout comme Alex Beaucage, ralentissent.

Les blessures subies par Lane Cormier et Zachary Lauzon ont aussi forcé la meute à évoluer avec un alignement réduit durant cette période.

La chute

Après cette superbe première moitié de saison, les choses se compliquent par la suite, surtout en février. La perte du défenseur Taylor Ford fait mal. Puis, William Cyr et Will Thompson se blessent tour à tour. Samuel Harvey va lui aussi visiter l’infirmerie.

Les Huskies éprouveront quelques difficultés à maintenir le rythme imposé par leurs adversaires directs.

Après avoir occupé le haut du classement, les Rouynorandiens chutent et terminent l’année en 7e position. Leur fiche après les Fêtes n’est guère reluisante: 19 victoires et 15 défaites, dont 4 en surtemps.

Élimination hâtive dans la controverse

En séries, les Huskies ont de bonnes ambitions face au Phoenix de Sherbrooke. Même s’ils ont subi la défaite dans le septième match, un goût amer restera en bouche pour l’organisation.

Après avoir vu Rafaël Harvey-Pinard compléter son tour du chapeau en créant l’égalité avec quelques secondes à faire au 6e match pour forcer la tenue de la prolongation, ce dernier passe près d’inscrire son 4e du match quand Luke Green lui assène un violent coup de bâton au visage. Aucune punition ne sera donnée sur la séquence. Quelques moments plus tard, le Phoenix marque et remporte le sixième match pour forcer la tenue de l’ultime rencontre.

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