05 mars 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©La Frontière/Jean-François Vachon

Dany Sabourin n’est aucunement surpris des succès de Samuel Harvey. «Je suis heureux et fier. Il travaille fort et bien. On passe beaucoup de temps ensemble. C’est tout à son honneur d’avoir de bonnes performances», a-t-il signalé.

Chaque gardien est entraîné différemment. Il y a une certaine base, mais la personnalité et l’âge sont différents. Plusieurs choses entrent en ligne de compte -Dany Sabourin

Un des points que le cerbère de 19 ans a amélioré, c’est sa constance. «Il y a beaucoup de détails autour de ça. Ce serait long à tout expliquer. La constance va avec les outils que tu as à ta disposition. Plus tu as d’outils dans ton coffre, mieux ça va aller match après match. On s’en va dans la bonne direction et on continue d’avancer et d’évoluer», a fait savoir Dany Sabourin.

De son coté, Zachary Émond continue son évolution. «Du jour 1 à Québec pour les deux jours de camp de développement des gardiens de la LHJMQ, où je l’ai rencontré, à aujourd’hui, il connaît une bonne progression», a mentionné l’entraîneur de gardiens.

Gérer l’utilisation

Jusqu’à maintenant, les Huskies ont utilisé majoritairement Samuel Harvey dans une proportion légèrement supérieure à 2 pour 1. «Je ne veux pas comparer avec d’autres équipes. Toutes les situations sont différentes, et il y a tellement de choses qui rendent en ligne de compte. Pour notre cas, je suis content de l’utilisation de nos gardiens», a signalé Dany Sabourin.

Ce dernier a aussi une façon différente d’enseigner à chacun de ses gardiens. «Il y a une certaine base, mais la personnalité et l’âge sont différents. Plusieurs choses entrent en ligne de compte. Samuel joue plus de matchs. Je dois l’entraîner pour qu’il poursuive dans cette voie et qu’il continue d’évoluer. Zachary, il faut que je l’entraîne pour qu’il progresse et qu’il devienne notre gardien numéro 1. J’ai deux emplois différents. J’en pousse un pour qu’il continue d’être le gardien numéro 1 et l’autre pour qu’il le devienne», a-t-il expliqué.

L’attitude de ses deux protégés a aussi un effet positif. «Les deux sont des travaillants et ils adorent travailler. On s’entend bien. La relation est très bonne. Ce sont deux très bonnes personnes et c’est plaisant de travailler avec eux», a indiqué l’entraîneur.

S’adapter

À sa première année comme entraîneur, Dany Sabourin a dû, lui, aussi s’adapter. «C’est différent de jouer. Ça reste qu’enseigner est une passion pour moi. De le faire à temps plein, c’est nouveau. J’apprécie les gens qui m’entourent et je peux compter sur deux bons gardiens», a-t-il fait valoir.

De plus, il occupe les fonctions de responsable vidéo, une nouvelle facette de son emploi. «Je suis plus à l’aise. Le programme qu’on utilise nous permet de faire beaucoup de choses. Il m’en reste encore beaucoup à apprendre», a-t-il confié.