Hockey
Retour10 mars 2018
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
«C’était important pour moi de revenir» - Francis Perron
©La Frontière/Jean-François Vachon
Le passage de l’ancien capitaine des Huskies Francis Perron aura été marquant pour lui et les partisans présents. Au centre de la patinoire, mardi, celui qui a soulevé la première Coupe du Président des Huskies a eu de la difficulté à contenir ses émotions.
Durant de longues minutes, la foule rouynorandienne l’a ovationnée. «Ç’a été un long moment. Tu vois les images sur l’écran, les joueurs que tu as côtoyé et tous les partisans qui étaient là. Ce fut difficile de se retenir. Je suis un gars émotif et je me suis laissé aller», a-t-il confié.
C'est plaisant de voir que j’ai pu marquer Rouyn-Noranda à ma façon -Francis Perron
«C’est énormément de souvenirs qui remontaient à la surface. J’ai passé quatre belles années ici. C’était un beau moment pour moi», a-t-il ajouté.
Important
Pour Francis Perron, revenir était important. «J’avais hâte. J’ai vécu des moments incroyables ici. La première fois que j’étais supposé venir, j’ai été vraiment déçu que ça ne marche pas. Là, avec le fait que je suis blessé, c’est décevant, mais ça me permet de venir ici et de vivre de beaux moments», a-t-il expliqué.
«Rouyn-Noranda est un tournant dans ma carrière. J’ai rencontré des gens incroyables qui m’ont aidé à devenir un meilleur joueur de hockey et une meilleure personne. C’était important pour moi de revenir et ce n’est pas la dernière fois», a-t-il ajouté.
Il a goûté à quelques bains de foule. Il a signé des autographes, pris des photos et discuté avec les gens durant tous les entractes. «Je suis ici pour ça. Je voulais faire plaisir à tout le monde. J’aime voir les sourires des jeunes. Quatre ans, c’est beaucoup de temps. J’ai côtoyé les mêmes partisans. Les revoir et prendre des nouvelles, ça fait du bien. Autant pour eux que pour moi», a-t-il exposé.
©La Frontière/Jean-François Vachon
Francis Perron a été chaudement accueilli par ses anciens coéquipiers.
Confiant
Francis Perron a continué de suivre les performances de son alma mater. «Je sais que dernièrement, ce fut plus difficile. C’était peut-être un bon timing pour venir faire un petit tour et de venir voir les gars», a-t-il indiqué.
Il n’est pas inquiet que les leaders de cette équipe comme Zachary Lauzon, Mathieu Boucher et Peter Abbandonato mèneront cette équipe. «Les gars, comme je les connais plus personnellement, je vais discuter avec eux, mais ils savent exactement quoi faire avec cette équipe. Ce sont des leaders naturels, ils ont appris de gars comme moi, Allan Caron, Jérémy Lauzon», a-t-il indiqué.
Il n’a pas vraiment de conseil à prodiguer. «Ils savent qu’ils doivent pousser dans la même direction et être dans la même page.»
Une deuxième saison professionelle
Sa saison avec les Senators de Belleville s’est terminée prématurément en raison d’une blessure. En 44 parties, il a inscrit quatre buts en plus d’ajouter 11 passes. «Avec Belleville, c’est de l’adaptation. C’est différent du junior. Je grandis beaucoup et j’évolue comme joueur de hockey. J’apprends beaucoup», a-t-il mentionné.
Après une première saison où il a amassé 26 points en 68 parties, il se dirigeait vers une saison semblable cette année. «Je connaissais un peu mieux le niveau de jeu cette saison, mais ça reste un monde d’adultes. À 21 ans, je suis encore un des plus jeunes dans l’équipe. Il y a des gars d’une trentaine d’années qui roulent leurs bosses depuis un moment», a-t-il expliqué.
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