01 mars 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©La Frontière/Jean-François Vachon

«Les gens oublient qu’on a une jeune équipe. On a presque aucun joueur de 19 ans dans notre équipe. En plus, on n’a jamais joué avec notre alignement complet. En bref, on est une jeune équipe aux prises avec beaucoup de blessure, mais on est encore là», a-t-il indiqué.

On a presque aucun joueur de 19 ans dans notre équipe. En plus, on n’a jamais joué avec notre alignement complet. En bref, on est une jeune équipe aux prises avec beaucoup de blessure, mais on est encore là -Gilles Bouchard

Il cite aussi les Voltigeurs de Drummondville. «Ils ont eux aussi une jeune équipe et ils ont traversé une période plus difficile. En plus, ils n’ont pas autant de blessures que nous à des joueurs importants.»

Rappelons que, chez les Huskies, mis à part les trois joueurs de 20 ans, Peter Abbandonato, Samuel Harvey, Zachary Lauzon et Jacob Neveu, aucun joueur ne possédait plus d’une saison d’expérience dans la LHJMQ avant cette saison.

De la fatigue

Malgré cela, Gilles Bouchard est conscient que son équipe a connu des difficultés depuis la période des transactions. «On ne s’est pas vraiment donné de momentum. On a souvent commencé des voyages avec une défaite. On a perdu des matchs importants contre Drummondville. On a de la difficulté à repartir dans les matchs suivants», a-t-il avoué.

«On suit le destin. Les choses vont se replacer», a-t-il ajouté.

En effet, selon lui, plusieurs facteurs expliquent les insuccès de son équipe lors du dernier voyage, mais il pointe surtout la fatigue mentale. «On a travaillé, mais on était mentalement fatigue. Quand tu es fatigué, tu es moins concentré, tu es moins sharp», a signalé le pilote rouynorandien.

«Il suffit de prendre notre travail en avantage numérique face à Québec. Nos décisions n’étaient pas bonnes, nos passes n’étaient pas bonnes et notre réception de passe n’était pas mieux non plus. Résultat: on prend une mauvaise décision, Québec dégage. On revient pour s’installer, on réceptionne mal une passe. Il dégage à nouveau. On revient, une mauvaise passe et il dégage à nouveau», a-t-il exposé.

Conscient

Gilles Bouchard est conscient que les Huskies ont trébuché souvent et perdu des matchs importants pour le classement général. «Il faut vivre avec ça. Contre Québec et Rimouski, on a travaillé. On aurait pu revenir de là avec deux victoires et une défaite, mais les choses ont viré de bord», a-t-il expliqué.

L’absence de Taylor Ford et de Will Thompson semble peser sur les Rouynorandiens. «Ce sont des éléments importants. Il y a des matchs qu’on aurait dû gagner même s’ils nous manquaient des éléments importants, mais on les a perdu», a-t-il mentionné.

Néanmoins, il ne se préoccupe pas vraiment d’où les Huskies vont terminer. «On revient à la maison pour cinq matchs. On doit prendre le temps de guérir nos blessures et, surtout, faire le plein mentalement», a-t-il mentionné.

«Il faudra connaître un gros mois de mars pour finir en force. Ça va être important», a-t-il ajouté.

Deux équipes de milieu de classement

Les Huskies recevront la visite vendredi du Phoenix de Sherbrooke qui n’ont pas subi la défaite en temps réglementaire lors de leurs sept dernières rencontres. «C’est une équipe dangereuse offensivement. Quand tu regardes leurs trios, tout le monde peut marquer. Depuis le retour de Green, ils vont vraiment bien», a précisé Gilles Bouchard.

Le lendemain, les Screaming Eagles du Cap-Breton concluront leur plus long voyage sur la route face aux Huskies. «C’est une équipe qui regorge toujours de bons jeunes joueurs. Ils ont toujours des choix de première ronde», a soutenu le grand manitou des Rouynorandiens.

Le retour de Ross MacDougall a un peu aidé la formation de la Nouvelle-Écosse. «Les joueurs de 20 ans font toujours une différence», a souligné le pilote de la meute.