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22 février 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Chronique: les Foreurs, une joke?

©La Frontière/Jean-François Vachon

«What a joke this has become. They’re losing and then, they’re being an embarrassment.»

C’est en ces mots qu’un descripteur des Maritimes a décrit les récentes performances des Foreurs sur Twitter après leur défaite face aux Huskies mercredi dernier.

Les mauvais repêchages de 2015 et 2016 font maintenant en sorte que les Foreurs manquent cruellement de profondeur. Ainsi, de grosses responsabilités tombent sur des jeunes de 16 ans qui ne sont pas nécessairement prêts à y faire face. -

Je crois qu’il est temps de mettre les barres sur les t et les points sur les i. Non, les Foreurs ne sont pas une «joke». Deux repêchages ratés combinés à une reconstruction font en sorte qu’ils doivent passer à travers cette fin de saison.

Des mauvais repêchages, ça fait mal…

Les Huskies ont passé par bien pire que les Foreurs. En 2010-2011, si les Sea Dogs n’avaient pas offert un choix de première ronde pour les services d’Alexandre Beauregard, qui sait où seraient les Rouynorandiens aujourd’hui.

De plus, au repêchage de 2009, sur les trois joueurs sélectionnés en 2e ronde, Sean Girard, Jeffrey Noonan et Jean-François Grenier, seul le premier a eu un impact dans la LHJMQ. Résultat: après les grands achats de la saison 2009-2010, où les Huskies ont tout sacrifié, dont plusieurs des meilleurs espoirs de la cuvée 2008, il ne restait rien, mais absolument rien à Rouyn-Noranda. En plus, la meute avait perdu la loterie et dû composer avec le fait que Jonathan Drouin ne voulait pas se présenter en région.

…même chez les Foreurs

Pour les Foreurs, il suffit de regarder les repêchages de 2015 et de 2016 pour voir à quel point le trou creusé dans la formation est profond. Dans la cuvée 2015, Dereck Baribeau (1re ronde) et Cole Rafuse (2e ronde) ont été échangés rapidement. Il ne reste qu'Adam Cheezo, Médérick Racicot et Nicolas Ouellet.

Celui de 2016 est plus spécial. Deux joueurs (Azzaro Tinling et Shane McGrath) ne sont pas présentés. Le dossier Tinling me laisse perplexe, car il avait revêtu l’uniforme des Foreurs lors du repêchage. J’y étais et il avait manifesté l’intérêt de se présenter à Val-d’Or. S’il ne s’est pas présenté, c’est que, quelqu’un, quelque part, dans l’organisation des Foreurs, n’a pas fait son travail.

Yohan Plamondon a quitté l’équipe insatisfait de son utilisation avant d’être échangé. Philippe Fortin a, lui aussi, quitté l’équipe. De ce repêchage, il ne reste qu’Alexandre Couture et Frédéric Abraham.

Ces deux mauvais repêchages font maintenant en sorte que les Foreurs manquent cruellement de profondeur. Ainsi, de grosses responsabilités tombent sur des jeunes de 16 ans qui ne sont pas nécessairement prêts à y faire face.

Des échanges nécessaires

Certains disent que les Foreurs ont trop vendu. Pourtant, ils n’ont complété que trois échanges importants. Ils ont envoyé Étienne Montpetit et Simon Lafrance à Victoriaville, transigé Mathieu Nadeau à Rimouski et acquis Julien Tessier des Wildcats de Moncton.

Le problème des échanges des Foreurs, c’est qu’ils n’ont reçu aucune valeur sûre de l’échange de Julien Gauthier. Encore aujourd’hui, mis à part Nathan Cyr-Trottier et Jonathan Lemieux, aucune valeur obtenue en retour de ce joueur vedette ne joue ou n’aide le Vert et Or.

Sur la bonne voie

Malgré tout cela, les Foreurs sont tout de même sur la bonne voie. Le dernier repêchage leur a permis de mettre la main sur au moins sept joueurs en mesure d’aider leur équipe dans le futur.

De plus, même s’ils n’ont plus leur propre premier choix, ils seront possiblement en mesure de sélectionner un joueur en milieu de première ronde. Avec leur banque de choix bien garnie, ils ont aussi l’option de tenter de s’avancer ou de tenter d’acheter des joueurs de 17 ou 18 ans à greffer à leur noyau.

Il reste que la mission la plus importante du directeur général, Pascal Daoust, et de l’État-major de l’équipe sera de trouver la personne clé pour diriger cette équipe.

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